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Obésité, maladie chronique sans alternatives ?

Maigrir trop rapidement grâce à un régime est fortement déconseillé car cela provoque un déséquilibre hormonal incitant l’organisme à stocker à nouveau le poids perdu, d’où le fameux « effet yo-yo » auquel viennent se greffer des risques accrus d’infarctus, selon différentes études. Mais alors, quelle alternative pour l’obésité, lorsque l’on sait que cette maladie chronique constitue un grave danger pour la santé ?

La chirurgie bariatrique

De façon générale, la chirurgie de l’obésité ou chirurgie bariatrique est le recours idéal pour traiter une obésité importante. Cependant, n’étant pas anodin, cet acte implique un changement majeur.

Une longue préparation, pouvant prendre plus d’une année, doit être entreprise concernant les candidats à une telle intervention car il s’agit alors de travailler sur leurs frustrations et leurs compulsions, faute de quoi dépression et problèmes d’alcoolisme peuvent être inhérents à l’opération. La réduction de la capacité de l’estomac peut, en outre, être contournée et pousser le patient à manger sans cesse.

Pratiquée dans de bonnes conditions, la chirurgie bariatrique amène 75 % des patients à maintenir le poids perdu six ans après, exprimant l’idée de renaissance.

La plus couramment utilisée, la technique du by-pass gastrique consiste à réduire la capacité de l’estomac, la réduisant à 15 ml, et à court-circuiter un mètre d’intestin, de sorte que l’absorption des aliments est grandement réduite. Ce qui entraine, cependant, quelques carences, vitaminique entre autres.

Une autre alternative, pourtant, semble être plus adaptée, il s’agit de la sleeve gastrectomie. Celle-ci repose sur une coupe verticale de l’estomac le transformant en une sorte de tube dont la contenance est, tout de même, de 200 ml. Moins lourde que celle du by-pass, cette technique induit moins de carences en vitamines, même si la perte de poids est moins spectaculaire.

Les effets sur le long terme restent toutefois difficiles à évaluer car il n’y a pas encore assez de recul par rapport aux patients ainsi traités.

Après la chirurgie bariatrique, la chirurgie réparatrice et esthétique

Lorsque l’excès de poids a été éliminé, la surface cutanée, restée inchangée, doit alors être réduite, d’où le recours à la chirurgie plastique réparatrice et esthétique.

En effet, la peau du ventre se met à pendre comme un tablier, comme elle pend au niveau des bras et des cuisses, les plis profonds formés provoquant parfois des dermatites à répétition. De plus, l’aspect vestimentaire se transforme en véritable problème avec l’excès cutané.

La chirurgie interviendra alors au niveau de l’abdomen avec une abdominoplastie, à l’intérieur des bras avec un lifting des bras et à l’intérieur des cuisses avec un lifting des cuisses.

Il faut tout de même savoir qu’entre la chirurgie de l’obésité et la chirurgie esthétique, deux ans de latence sont nécessaires, le temps de vérifier la stabilité pondérale.

Par ailleurs, les modifications corporelles changeant l’image que le patient a de lui-même, l’impact psychologique de l’intervention n’est pas à négliger.

 

 

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