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Apprenons un peu plus sur les investissements à l’étranger…

Nous ne sommes pas forcément au courant de tout et en particulier de ce domaine d'investissement. Voyons un peu leur situation qu'ils encourent notamment face à la crise européenne de l'euro. En effet, celle-ci qui a déjà un très gros impact sur la société; a bien évidemment aussi un fort impact sur les ETFs du terme anglais, exchange trated fund. Decouvrons alors les points faibles causés par la crise mais aussi d'autres éléments qui perturbent actuellement le bon fonctionnement des ETF.

La situation des ETF en Europe en 2011 peut être résumé comme difficile. Pour en effet justifier de quelques chiffres, ces derniers ont connu une situation délicate sur des totaux de 259,88 milliards USD avec un afflux de 18,23 milliards USD net de nouveaux capitaux. Durant les sept premiers mois de l’année dernière les afflux favorables ont abondamment ralentis au 3T. De ce fait la tendance s’est renversée au 4T avec des rachats de 6,4 milliards USD. En conséquence, entre les fonds à réplication physique (affichant des résultats positifs), et les ETF à réplication synthétique (qui ces derniers ont subis d’importantes sorties de fonds causés par la surveillance des autorités de régulation) a creusé un fossé important. En résumé le marché des ETF s’en est mieux sortie si l’on compare ce dernier à l’industrie des OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières).

Les problèmes politiques résidant en Europe et le manque de prise de décision face à la crise dans la zone euro ont bien sur créé un impact sur les ETF européens au 4T. Bien que l’on ait pu observer une stabilisation en octobre, les sorties de fonds se sont vues accentuées durant les deux derniers mois de l’année 2011. Chez les américains, qui eux connaissent des problèmes macroéconomiques sous-jacents similaires à ceux de l'Europe, nous n’observons pas ce même problème. Ceci, joint au fait que l’état soit avancé mais aussi et fractionné du marché des ETF, a permis aux Etats-Unis d’obtenir un résultat bien différent de celui de l’Europe. Pour donner quelques chiffres, ils ont obtenus des afflux de 115,76 milliards USD et un seul mois négatif, en mai. Ce résultat ne fait qu’affirmer notre point de vue selon lequel la croissance des ETF continuera au niveau mondial et gagnera en intensité en Europe si l’incertitude politique ainsi que la surveillance réglementaire, actuellement excessive, s’allègeront.

Comme précédemment relevé dans les paragraphes au dessus, la surveillance a clairement augmenté par les autorités de régulation. Depuis une publication d’un article en Juillet sur l'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) qui rappelait les risques des fonds synthétiques ; on observe un considérable fossé avec d’une part pour les fonds à réplication physique des résultats positifs, et d’autre part des sorties de fonds principalement concentrées sur les fonds à réplication synthétique. Apres avoir étudié, on se rend compte que les investisseurs préfèrent les ETF fondé sur les liquidités. Ces derniers ont alors placé 21,5 Milliards USD dans les ETF répliqués physiquement, par comparaison avec des rachats de 3,27 Milliards USD d’ETF répliqués synthétiquement.

Bien qu’il y ait des sorties de fonds négatives au 4T, les ETF au marché européen conservent leur notoriété par les investisseurs. D’où les afflux totaux de 18,23 milliards USD de l'année 2011. Ceci mis en comparaison avec le marché des OPCVM qui eux ont accumulé des sorties de 84,5 milliards EURO. La disparité entre la performance des deux véhicules de placement est encore plus marquée du fait que près de 90% des actifs gérés par les ETF européens sont constitués de fonds d'OPCVM.

Le Credit Suisse a conscience des difficultés auxquelles elle doit faire face causée par l’économie mondiale et doute fortement d’une solution face à la crise de la zone euro. Toutefois, les ETF devraient continuer à obtenir une bonne position dans les différents portefeuilles de risque/rendement en 2012. De plus, les inquiétudes des investisseurs devraient s’apaiser au sujet des risques liés à la régulation (très répandues en 2011) ; grâce à l’AEMF qui a clarifié sa position sur les ETF. En conclusion, nous prévoyons d’assister à un retour aux fondamentaux de l'indexation, la branche et les régulateurs prenant des décisions afin d’être averti des différents types de risques coté bourse.

 

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