Dans nos parcours sur l’économie
Il existe des sentiers ankylosant
Nos énergies humaines.
Les capitaux existent : ils font partie
Du potentiel de l’existant
D’où chacun se démène
Alors fusent nos investissements,
Le grand challenge et nos projets, rentables,
Compétitifs, nos profits et nos pertes.
Mais dans ses valeurs la vérité ment ;
Elle écrase nos fruits sur le sable :
Qui devient une zone déserte.
Alors notre patrimoine s’amenuise,
La poésie s’estompe, lamentable,
Et notre cœur s’oublie…
Notre avenir s’épuise
Et balaie notre table
Et parfois même nos vies.
C’est certain ! Il existe chez l’Homme
Une richesse interne
Humaine et profitable.
Un potentiel de sommes
Sur des drapeaux en berne
Dans le profit notable.
La poésie du cœur
Est un vrai capital.
Chaque homme est un investissement.
A trouver son bonheur
Dans ce dédale
Le chemin est dément.
Dans notre parcours sur l’Humain
Il existe des vues douteuses
Qui sanglotent
Les capitaux sur nos lendemains
Nous offrent des solutions véreuses
Qui capotent.
Sur notre vie nos investissements
Sont trop courts
Et se meurent
Dans notre vie nos moments
Sont des détours
De torpeurs.
Notre patrimoine n’est plus
Qu’un champ de friches en pleurs
Recouvrant des terres asséchées.
Ou quand il a trop plu
Brûlés par trop de torpeurs
Des rives vides et léchées.
Nos levants deviennent des ombres
Nos couchants se couvrent de nuit
Et nos nuits ne sont plus que veilles.
Mais le cœur sur nos moments sombres
Sur nos grands silences essuie
Nos larmes encore en sommeil.
La poésie alors se fait danse
L’intérêt engendre la paix
Et l’ombre de la sérénité.
Le papillon devient une romance
De couleurs déposées
Sur des lumières bleutées.
Dans nos parcours sur les sciences
Des infinis et des éternités
Des mondes et des temps
On trouve un peu de présence
De paternité
Et du vent
Et même au-delà des faits
Le spirituel
Est dans l’âme.
Il couvre le monde défait
Alors le ciel se couvre d’ailes,
Femmes sur l’infâme
Le monde redevient serein.
La paix recouvre les ombres
Positive sur le négatif
Le précis couvre le destin.
La lumière scintille sur les ombres.
L’instant est définitif.
La phrase devient poétique.
Le cœur balaie les pleurs
La mélodie se fait subtile.
Le jour devient harmonique.
Les chœurs chantent dans les cœurs.
Les yeux illuminent les cils ;
Le don couvre l’inassouvi
Le calme recouvre nos peurs
Et le silence ce qui est dit !
La vie prolonge les vies
Et nous ressentons les fleurs
Les sourires et le paradis.
Le 29/05/2012
Ce poème est extrait du site de Pierron.jacques :