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Les vêtements en coton pour un confort inégalé

En comparaison avec les vêtements en fibres synthétiques, les vêtements en coton ont largement le vent en poupe et cela pour plusieurs raisons.

La première et la plus importante certainement, est le confort que procure cette matière. Par fortes chaleurs, il vaut mieux être vêtu d'un vêtement de coton, qui permet l'échange de température avec l'extérieur. Ce sont les qualités de respiration du coton qui autorisent une évacuation de la chaleur du corps plus facilement que les matières synthétiques. En plein désert, les touaregs utilisent encore d'amples vêtements de coton blanc pour lutter contre la chaleur. La lourdeur du tissu permet de créer autour du corps un couloir d'air circulant et réfrigérant.

Le coton, comme le lin permet la fabrication de vêtements très élégants et légers à porter. Les teintes possibles, permettent une variété intéressante de coloris. Le coton permet de fabriquer des vêtements très variés, de la chemise au peignoir.

Le peignoir en coton se décline pour homme ou pour femme et peut prendre plusieurs formes ; le peignoir homme capuche pour la sortie du bain, le paréo ou le peignoir éponge femme pour après la douche ou encore le peignoir enfant à mettre après le toilette du soir.

La deuxième raison est sans doute son prix de fabrication qui fait du coton une matière très économique pour concevoir des vêtements. L’internationalisation des échanges a permis depuis plusieurs années de développer et de commercialiser des produits en coton à des prix très accessibles car produit dans des pays à bas coûts de production.

Economiquement, il représente une source de revenus très intéressante pour les pays producteurs. Il permet de financer le développement économique et d’améliorer le niveau de vie des producteurs.

Le coton, c'est également un ravissement pour les yeux et pour le toucher. De plus, il est très facile à entretenir. Un vêtement en coton est lavable à la main ou en machine.

Le coton est une fibre textile pratique et peu coûteuse ; doux et confortable, il est facile à laver. Il subit divers traitements : blanchissage, mercerisation (traitement à base de soude caustique qui débarrasse les fibres de leur cuticule), teinture, impression, empesage d'où découlent des qualités précises.

Les fibres de coton sont utilisées sous différentes formes :

  • Fils mats ou similis (fils mercerisés)
  • Tissus : les fils sont tissés pour réaliser des étoffes très différentes selon la grosseur et la torsion des fils employés et leur mode de tissage. Les étoffes de coton portent les noms de : basin (tissu blanc damassé avec un effet côtelé), chintz (toile teinte ou imprimée d'aspect brillant et glacé), futaine (étoffe pelucheuse, mélange de coton avec du lin ou de la laine), indienne (terme générique), mousseline (toile très fine transparente), perse (indienne de grande qualité), madras (coton et soie).
  • Bonneterie : le jersey de coton est manufacturé en vêtements et sous-vêtements.
  • Dentelles et tulles.
  • Passementerie : fabrication des ganses, tresses, galons et franges.En France, l'industrie du coton est essentiellement concentrée dans les régions portuaires où arrive le coton (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Bordeaux, Marseille) et dans les régions Nord et Est.
  • Le coton présenté en écheveaux est utilisé pour la broderie.

Cholet, ville du Maine et Loire est connue pour sa production textile et particulièrement pour la fabrication de tissus de coton de qualité, tel le célèbre mouchoir de Cholet. C'est à la suite de la création de la chanson “Le mouchoir rouge de Cholet” par Théodore Botrel qu'un fabricant choletais avisé créa le mouchoir rouge de Cholet.
Vers 1849, à la suite de la découverte d'or en Californie, un flot d'émigrants envahit la ville de San Francisco ; le port connaît un trafic intense. Un colporteur d'origine bavaroise, Lévi Strauss, d'une famille de négociants en tissus, vient tenter sa chance, chargé de rouleaux de toile brune solide destinée aux tentes et aux bâches.

Dès le Moyen Age, la ville de Nîmes est un lieu très actif de production de textiles en Europe. La toile utilisée par Lévi Strauss était le “burat de Nîmes”, tissu fabriqué à partir des déchets de coton à Nîmes, mais aussi en Italie du Nord et en particulier à Gênes. Le nom de jean vient de la contraction du mot “genovese”, Gênois, qui désignait le vêtement de burat des marins gênois. Par la suite, la famille Strauss importa la “Serge de Nîmes” (d'où le nom Denim) de couleur indigo.
Au XVIIIè siècle, en France, des costumes ruraux d'hommes et d'enfants ressemblent étrangement aux vêtements en toile de “jean”; en fait, ils sont fabriqués en tissu nommé “droguet” à trame de laine bleue et chaîne de chanvre écru.

Un chercheur d'or aurait réclamé à Lévi Strauss un pantalon confortable et solide, ce qu'il confectionna immédiatement. La production de vêtements de travail, salopettes et pantalons, fabriqués à partir de tissus de coton très solides, pris une expansion considérable. Le jean de l'époque (sergé de coton à chaîne et trame de même couleur bleue) était utilisé pour les vêtements de travail d'une façon générale. Le denim (sergé à fils de chaîne bleus et fils de trame écrus) très résistant est adopté en particulier par les mécaniciens.
Après la deuxième guerre mondiale, dans le sillage des soldats américains, le jean sera l'objet d'un engouement par les jeunes. Les stars de la première vague rock et du cinéma s'affichent en jeans, puis les manifestants noirs lors de la lutte pour les droits civiques ainsi que les hippies. Le jean devient un phénomène de masse et les créateurs de mode s'intéressent alors à lui. Le jean deviendra dès lors le vêtement en coton le plus porté au monde.

 

 

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