Désespérément en quête de profits, Facebook se tourne vers le secteur des jeux d’argent… - Dmoz.fr | Actualité insolite
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Désespérément en quête de profits, Facebook se tourne vers le secteur des jeux d’argent…

Facebook entre dans le business des jeux d’argent.

À compter d’aujourd'hui, rapportent Christopher Thompson et April Dembosky du FT, Facebook va autoriser ses utilisateurs au Royaume-Uni à jouer au bingo pour de l’argent réel. Les machines a sous avec de l’argent réel suivront bientôt.

Parier est bien mieux accepté socialement et légalement au Royaume-Uni qu’aux États-Unis, où les législateurs prétendent qu’il est immoral de s’adonner à des jeux d’argent hors de Las Vegas, d’Atlantic City et de certaines réserves indiennes. Ces mêmes législateurs n’ont aucun problème avec les loteries, qui encouragent les citoyens à jeter de l’argent durement gagné par les fenêtres pour lever de nouvelles taxes d’État.

Mais parier n’en reste pas moins un comportement à risque sur lequel capitaliser, en particulier pour une entreprise grand public telle que Facebook.

Les spécialistes du secteur s’attendaient depuis longtemps à ce que Facebook se tourne vers les jeux d’argent à un moment donné, et ils entretiennent de grands espoirs à ce sujet. Plus tôt cette année, en Europe, un initié a prédit que les paris allaient au bout du compte faire de Facebook une entreprise de 100 milliards de dollars.

Les paris sur le bingo de Facebook seront gérés en partenariat avec une société du nom de Gamesys, une des premières entreprises britanniques de paris en ligne. Le jeu sera appelé Bingo Friendzy.

Facebook devrait récolter une part d’environ 30 % des sommes dépensées en jouant au bingo sur la plateforme Facebook, de la même manière qu’elle collecte une portion des bénéfices des biens virtuels que ses partenaires dans les jeux sociaux génèrent aux États-Unis. Ces bénéfices aideront Facebook à renforcer ses sources de revenu par « paiements », qui ont récemment été décimées par l’effondrement de Zynga.

Entretemps, Zynga, le grand partenaire de Facebook pour les jeux aux États-Unis, semble avoir été abandonné à son triste sort. Zynga était aussi impatient de capitaliser sur l’engouement pour les paris en ligne. Mais la société va apparemment regarder Facebook franchir ce pas depuis le banc de touche.

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