Ecrire sa bio: pourquoi ? - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Ecrire sa bio: pourquoi ?

  • par

Parce que cet acte a de réelles vertus. Il peut être libérateur, apaisant et constructeur !

Durant cette écriture, vous allez rire, être ému, pleurer peut-être et vous libérer du poids du souvenir qui prend toujours plus de place dans la tête. L'acte d'écrire est un moyen d'emmener un peu de nous dans le futur. Une manière facile de laisser une trace plus conséquente que notre seul nom sur un arbre généalogique.

Ne croyez pas que la décision d'écrire sur vous est un acte ultime, l'œuvre de votre existence. Non, la chose est bien plus élémentaire que ça ! C'est un récit qui dévoile certains aspects de vos ressentis face aux événements qui ont jalonné votre parcours.

Halte à l'idée d'exhaustivité ! Il y a quelque chose qu'on ne pourra jamais retirer à chaque être humain : la liberté de ne dire que ce qu'il veut ! Les personnes qui lisent le récit ne souhaitent pas tout savoir, elles veulent juste en savoir un peu plus sur vous car elles vous aiment. Cette histoire apportera émotion, bonheur et fierté de faire partie de vos proches. Un sentiment que partagera certainement votre descendance dans les siècles à venir… Imaginez ce que représentera ce livre pour vos petits-enfants mais pas seulement ! Dans 50, 100, 200 ans ou même plus, ce livre qui racontera “la vie” d'un aïeul aura une valeur sentimentale inestimable. Et pour peu que chaque descendant ait réalisé sa bio, imaginez “la collection”, l'éventail de vies et la richesse des données sur l'évolution de la vie quotidienne de votre famille.

Voici un extrait de la biographie de Jean-Christophe, 46 ans. But de cette écriture : faire le point sur son passé avant un re-mariage. Cadeau de sa future épouse…. Le jour de mes 18 ans, mes amis m'ont offert un drôle de cadeau : une virée au Casino des Pins des Sables d'Olonne. Un cadeau empoisonné ! Aujourd'hui, je suis interdit de jeu. Cette première expérience de la roulette me donne encore des frissons. Il est 22 heures, mes pieds tassent un peu plus le tapis rouge du long couloir qui mène à une lourde porte aux poignées dorées. Une fois à l'intérieur, je reste planté, à l’entrée, sur la belle moquette rouge près d'un gros bonhomme rouge. De là, mes yeux parcourent l'immense salle qui paraît encore plus grande à cause des miroirs du plafond. Il y a des lumières partout. Il y a beaucoup de bruit. Un brouhaha continu de pièces que vomissent les machines en face de moi. Cette cascade de monnaie clignote de mille feux. Les bobines tournent. Une main gantée ou baguée a tiré le levier métallique. Les machines à sous cliquettent et attirent ma curiosité. Ce vacarme provoque en moi un sentiment d'appartenance. Je suis des leurs. Je deviens accroc à cette idée. Avec le bruit sourd que fait la porte en se refermant, je comprends que je n'ai plus le choix. Je vais jouer ! Le tapis rouge entraîne mon esprit vers ce carillon de pièces étincelantes. Le bruit monte. Je suis envoûté. Le gros bonhomme rouge me dit “Bonsoir monsieur”. La serveuse du bar au fond à gauche croise mon regard et sourit. Je suis quelqu'un. Toute cette gentillesse ressemble au tapage ambiant : magique et ensorcelant. Tout est fait pour moi. Les néons me vêtissent de couleurs. Les machines m'appellent et me rendent fou. “Je viens mes belles. J'accours vous dorloter.”

C'est parti : marche – assis – bonsoir – argent – jetons – règles. Je jette les jetons sur les cases. La roue fait tourner la bille. La bille fait gagner d'autres jetons. Mes amis rient : “c'est la chance du débutant” me dit Fabien qui ne fait que perdre. Moi, je gagne si souvent que des badauds s'approchent. Il faut voir Monsieur JC faire son numéro de roulette. “Mister JC is winning tonight,” confirme Pierre qui est également de la partie. Une jeune femme s'approche de plus en plus près. Ses yeux pétillent devant ma colonne qui ne cesse de grimper. Amoureuse ? Je ne le saurai jamais. Elle part jouer sur les machines à sous lorsque je joue: le deux noir pour le cinq noir, le onze rouge pour le huit noir, le trois rouge pour le quatre noir, etc, etc, etc. La chance disparaît et les gens s'écartent petit à petit. Ma belle tour Eiffel s’effondre. Elle devient branlante, un vulgaire château de cartes, elle s'écroule. La chance du débutant est passée. Envolée. Je repars sans un sous mais l'expérience m'a tellement plue que j'y suis retourné souvent. Trop souvent…

Alors n'hésitez pas à prendre vos stylos, à taper sur vos claviers, écrire sa bio c'est tendance ! Vous pensez en être incapable ? Pas de panique, il existe de très bons biographes en Vendée. Certains baissent même les prix pour que tout le monde puisse accéder à cette aventure. Un petit prix pour un excellent travail : plus rien ne nous arrête !

www.oscarfodeisbiographe.fr

-