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Plaidoyer pour le renouveau des parcs résidentiels, en Belgique et en France.

Nombreuses sont les personnes qui aimeraient, à moindre coût, vivre au moins le temps des vacances, le temps des week-ends et jours fériés, dans une petite maison en bois, dans ce que l'on appelait jadis un “chalet”.

Ce rêve est encore souvent accessible, surtout pour toute personne qui désire mettre “la main à la pâte”. Toutefois de nos jours, une maison de vacances le plus souvent en bois s'éloigne considérablement du “chalet” de nos souvenirs “hippies”, ou noir et blanc de la “caravane de nos grands-parents”. Des nos jours, ces chalets, ces maisons de vacances ne sont ni plus ni moins que des petites maisons usuelles, pleinement fonctionnelles (jusqu'à 4 chambres, voire d'avantage).

Tout d'abord il vous faut trouver le terrain adéquat. Si les parcelles en ville sont relativement chères, celles à la campagne le sont moins et celles dans les parcs résidentiels le sont souvent encore moins (mais attention, cela risque de ne pas durer). Les parcelles vont fréquemment de 200 m² à plus de 1.000 m² et souvent les communes vous encourageront à rejoindre plusieurs parcelles par des achats successifs, afin de dédensifier les parcs. Dans des cas de plus en plus nombreux aussi, la politique des villes, de nos jours est de privilégier la construction en “dur” (en bois ou en maçonnerie) et cette même politique tente par la même occasion d'empêcher l'implantation de nouvelles caravanes. Laissant souvent ce mode d'habitat temporaire aux “vrais” campings. C'est une aubaine à ne pas rater. En effet, dans les années qui viennent, les parcs résidentiels vont changer de visage et auront d'avantage l'allure de petits villages que de campings désorganisés.

Jusqu'il y a peu, les parcs résidentiels qui étaient délaissés par les touristes et la classe moyenne, servaient souvent de refuge à des personnes aux revenus limités qui y trouvaient des logements moins luxueux mais très fonctionnels et souvent très bons marchés (des caravanes mal retapées…). Vu le désintérêt des investisseurs, cadres et vacanciers, les communes ont accepté par lassitude d'y domicilier certains citoyens.

Aujourd'hui la donne est en plein changement. Si des personnes habitent encore dans les parcs, ceux-ci sont à nouveau réinvestis par la classe moyenne voire la classe upper-middle. Cela n'est pas étranger à la vague écologique des dernières années. En effet, investir dans une seconde résidence dans un parc résidentiel s'apparente de plus en plus à passer des vacances écologiques : faible consommation pour le déplacement (il existe des régions touristiques dans tous les coins de la Belgique et de France, avec un petit lac, une vallée, une forêt…), ballades en forêt (la localisation des parcs est le plus souvent à la campagne, a proximité des bois, avec presque toujours des ballades à réaliser, des oiseaux à observer…), vacances dans une maison en bois, à faible consommation d'énergie, chauffage au pellet… le tout prend une couleur verte très en vogue de nos jours.

Une mixité sociale enrichit les parcs résidentiels. C'est un avantage inattendu de l'occupation de certaines parcelles comme habitat permanent : tandis que certains réutilisent leur maison de vacances le week-end, d'autres peuvent y jeter un oeil bienveillant durant les jours de la semaine… L'entretien des communs peut se faire plus régulièrement. Une vie collective peut d'avantage s'installer (clubs divers : pétanque, timbres, tricot, chant…).

Les parcs résidentiels ont un réel avenir et c'est aujourd'hui qu'il faut y investir afin de ne pas être victime de la hausse des prix des terrains et des résidence secondaire qui vont, avec le coût des énergies, le coût du petrole, inévitablement prendre une plus value.

 

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