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Rendre meilleurs les élèves : une utopie ?


Dans le passé, on a essayé différents leviers pour pallier aux échecs scolaires : Plus d'enseignants et d'encadrement, des moyens financiers et matériels supplémentaires, des programmes et des examens simplifiés, des horaires minorés, des cours personnalisés, des redoublements, etc …Hélas ces pistes n'ont pas généré d'amélioration sensible. Cependant la valeur et la pédagogie de la culture dispensée par les enseignants restent excellentes et ne sont jamais remises en cause. Pour preuve, d'ailleurs, l'immense majorité des élèves réussit. En fait les raisons, qui font que certains élèves ont des difficultés à suivre ou échouent, se situent hors les murs de l'école. Elle a pour cause un environnement familial et sociétal peu favorable , en particulier aux études.

Des chercheurs de l'Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière ont constaté qu'entre un rongeur “oisif” et un autre, dont on stimule la motricité, le gyrus dentelé, lieu de la mémoire et de l'apprentissage, de l' “actif” a une taille double par rapport à celui de l' “oisif”. Ce constat est aussi valable,toute proportion gardée, pour les enfants et confirme l'adage romain :

mens sana in corpore sano

En musclant son corps, on muscle son cerveau. Il convient donc de programmer une dynamique corporelle attrayante et intense pour les élèves afin d'accroître aussi leurs capacités intellectuelles.

A l'école, le seul lieu où l'enfant peut se mouvoir est la cour de récréation. C'est dans cet enclos que, tous les jours, à toutes les heures, il doit pouvoir se recréer, se ressourcer ou se distraire agréablement de la contrainte d'écoute et d'apprentissage qu'il subit en classe.

On peut en déduire que la cour de récréation doit devenir un bel espace où l'écolier serait heureux de se régénérer en toute liberté. Mais si la cour est vide, on ne laisse aucune initiative à l'enfant puisqu'il ne peut rien choisir ni rien réaliser face à une vacuité qui lui impose une oisiveté teintée de mélancolie, voire de violence parfois. La liberté n'existe et ne se révèle que si l'écolier peut y jouir de ses facultés de décision et d'accomplissement, qui doivent, en plus, être attractives pour lui.

Pour se bouger en toute liberté, l'enfant a besoin de jeux dans sa cour. Hélas, on trouve parfois des balançoires, des toboggans, des rampes d'escalade, des parcours d'équilibre qui proposent seulement une ou deux options à l'enfant. Par là, l'adulte reconnait qu'il a conçu ces jeux pour que l'enfant se balance, glisse, grimpe ou réalise un parcours en suivant telle voie sans pouvoir faire autre chose que ce qui a été décidé pour lui. Cette tutelle implicite de l'adulte condamne l'écolier à une gestuelle répétitive qui le lasse, l'agace, l'abêtit à terme et dont il ne songe qu'à se libérer.

La finalité consiste , en effet, à ce que la présence volontaire et heureuse des élèves à l'école soit boostée par la joie qu'ils vont éprouver dans leur cour de récréation. LUDOMODUL remplit ce rôle avec brio !

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