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Un peu de méditation ne peut pas faire de mal

A l'heure du multimédia et du moderne high-tech, le nec plus ultra de la communication et du virtuel ne serait-il pas cette bonne vieille méditation?

Et la relation entre le spirituel et le vingt-et-unième siècle ne trouverait-elle pas ici sa solution?

Tandis que le milieu de transmission et de propagation de l'information et de l'énergie qu'elle soit électromagnétique ou lumineuse se rapprocherait de celui de ce vieil élément qu'est l'éther !

L'éther, cette sorte d'air, le cinquième élément chez les Grecs et celui du cinquième soleil dans la prophétie maya, substrat des astres, se déplaçant en cercle comme eux, symbole même de la « matière incarnant le vide », aux attributs quasi divins et aux mystères proches de ceux de l'énergie sombre de l'astrophysique contemporaine. Et la méditation dans sa sagesse ne touche-t-elle pas à ses hautes sphères où l'éther est souverain, n'envoie-t-elle pas le corps astral du méditant dans les cieux, à planer et baigner dans un univers de paix et de vacuité. En cela, la méditation merkaba, parmi tant d'autres, paraît une des plus significatives et figuratives pour qui veut se faire une idée de l'état méditatif même si d'idée d'ailleurs il faut s'en défaire. En effet, en dehors de toute promotion ou totale adhésion, il faut reconnaître que ce type de méditation présente les ingrédients et supports indispensables à toutes méditations : la respiration contrôlée, les mudras (positionnement des mains), la visualisation et la concentration.

D'origine apparemment égyptienne, le terme merkaba peut se décomposer de la manière suivante:

– mer : désigne une lumière ou plutôt deux champs de lumière à rotation opposée qui occupe le même espace et qui sont générés lorsqu'un individu respire selon certaines méthodes.

– ka : esprit ou double spirituel qui naît en même temps que l'humain et qui survit après la mort chez les anciens égyptiens. C'est la partie de l'âme qui voyage dans les cieux.

– ba : corps, ou interprétation de l'esprit de sa propre réalité, ou encore l'âme représenté sur les murs des tombes égyptiennes sous la forme d'un oiseau à tête humaine. C'est la partie de l'âme attachée au corps.

Il faut distinguer merkaba et merkabah :
merkaba signifie conscience activée et décrit une personne qui a connecté son corps de lumière spirituelle terrestre à celui angélique de quatrième dimension voire au-delà. C'est l'illumination. L'individu devient alors un champ de lumière généré par la rotation rapide de formes géométriques spécifiques qui affectent simultanément son corps et son esprit.

Tandis que le mot merkabah avec un h à la fin du mot signifie un moyen de transport, à proprement parler un char ou chariot ou encore dans l'étymologie hébraïque un trône (celui de dieu) ou un palais dans le ciel, qui peut aider le corps, l'âme et l'esprit, à accéder et à expérimenter d'autres niveaux de réalité, d'autres espaces-temps, niveaux de conscience ou potentiels de vie.
Il décrit le fait de voyager en conscience par voyage astral ou bilocation. C'est le fait d'utiliser la conscience pour voyager dans la troisième dimension. C'est un véhicule, le vêtement qui contient l'âme cachée.

La méditation merkaba est donc une technique avancée de respiration visant à recréer le champ énergétique cristallin de l'humain éveillé. Elle consiste en la visualisations de figures géométriques sacrées qui alignent ensemble le corps, le cœur et l'esprit et elle est associée à des mudras.
Le corps de lumière ainsi créé est la véritable conscience.

«Pour les philosophes hindoues, nous serions incarnés pour libérer la lumière emprisonnée dans l'étau de la matière dense. Dans cette optique nous sommes sur la terre pour illuminer le corps physique.»1

Tout corps physique vivant est entouré d'un double tétraèdre ou de 2 pyramides à 4 faces qui tourne chacune dans un sens (une pyramide magnétique, féminine, en lien avec le corps émotionnel, tournant dans le sens horaire et une électrique, masculine, liée au mental, de sens antihoraire) plus une troisième fixe correspondant au corps physique même. Chaque individu est ainsi une merkaba. On peut ainsi représenter la merkaba sous la forme du sceau de Salomon ou étoile de David en 3 dimensions.

A l'inspire on visualise un tétraèdre (ou pyramide) dont le sommet se situe à la distance d'une main au-dessus du crâne et dont la base passe par les genoux. Chez l'homme, l'une des arêtes est dirigée devant lui, et une des faces pour une femme. La pyramide pointant vers le haut est masculine. A l'expire, on visualise un tétraèdre orienté vers le bas, pointe en dessous des pieds tandis que la base passe au niveau du plexus solaire, à quelques centimètres au-dessus du nombril. L'une des arêtes est située derrière l'individu masculin tandis que chez une personne dotée d'une énergie à majorité féminine, l'arête se situe devant. La figure pointant vers le bas est féminine. Dans la position du lotus, le tétraèdre du haut englobe tout le corps.

Après l'activation de la merkaba par le biais de 18 respirations et de visualisations spécifiques, le champ d'énergie ou corps de lumière se déploie autour du corps avec un diamètre pouvant atteindre une quinzaine de mètres environ et ressemble à la structure d'une galaxie ou à l'image que nous nous faisons d'une soucoupe volante.

Ces champs d'énergies géométriques tournent normalement autour de nos corps pratiquement à la vitesse de la lumière, mais pour la plupart d'entre nous, ces champs se sont ralentis ou se sont arrêtés à cause d'un manque d'utilisation.

La méditation apparait ainsi être une pratique et une discipline à part entière, elle se mérite à la mesure de la motivation et de la persuasion qu'on y applique, selon l'effort dans le relâchement, à l'aune de la conscience et de son oubli concomitant, elle se médite d'elle même, tout simplement, naturellement, comme le fait d'être centré et ancré en soi, à l'écoute de son propre silence.

Et elle commence déjà rien qu'en prenant une profonde inspiration !

1. p22 «La pratique de l'illumination et la science de l'immortalité par les méditations merkaba» de Jean Spinetta, éditions lanore 2006

http://awebdel.com/pages/bigblog/vieetenergie/merkaba.htm : site de l'auteur sur la merkaba

http://pranique.com/merkaba.html : les 17 respirations, mudras et visualisations

http://www.awebdel.com/pages/bigblog/vieetenergie/artdevivre.htm : sudarshan kriya et exercices de respiration

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