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4 méthodes originales pour améliorer ses temps de course

Le jeu de course Suédois

Durant la dernière Guerre mondiale, c'est à dire avant le règle de Gerschler, une autre école faisait la loi en course à pied, là ou il était encore possible de courir : l'école suédoise ! Elle enseignait des principes extrêmement simples et profondément liés au contact avec la nature. Au centre du système : le “fartlek” ou ” jeu de course”, élaboré par l'entraîneur Gosse Holmer et diffusé, surtout, par Gosta Olander, l'ermite de Valadalen. Il est très intéressant de remarquer que après avoir été balayée par l' “intervalltraining”, cette méthode, qui avait permis à des hommes comme Gunder Hagg et Arne Andersson de battre une multitude de records du monde au terme de luttes épiques et inoubliables, connut une réapparition bienvenue avec Michel Jazy qui sut, mieux que quiconque, l'adapter à son cas et la combiner avec d'autres formes telles que le fractionné sur piste et les tests chronométrés. Réapparition bienvenue, dis-je, parce que c'est pratiquement la seule forme d'entraînement qui agisse positivement et simultanément au plan physiologique et au plan psychologique.

La méthode mixte

S'il est vrai que Michel Jazy, sous constante observation médicale à l'institut national des sports, à Paris, avait merveilleusement su puiser aux différentes méthodes connues des éléments qui pouvaient servir avec un maximum d'efficacité au développement de l'endurance, de la résistance et de la vitesse dont il avait besoin pour gagner et pour battre des records, c'est l'entraîneur hongrois Mihaly Igloi qui élabora un programme d'entrainement dont on peut véritablement dire qu'elle est mixte, puisqu'elle s'inspire aussi bien de l'Intervalltraining ” de Gerschler, que tu “fartlek” suédois, que tu fractionné tout en exerçant sur ses coureurs une emprise psychologique exceptionnelle.

De son expérience, de sa connaissance, mais surtout de sa foi et de sa passion est né un trio, véritable chef-d'oeuvre qui a marqué l'histoire de l'athlétisme : Iharo, Roszavolgyi et Tabori. Hélas, Igloi dut quitter la Hongris en 1956 ; hélas pour la Hongrie, mais pas pour les Américains, auxquels il apprit vraiment à courir.

La colline de sable et la colline de Lydiard

Percy Wells Cerutty était, lui aussi, partisan d'une méthode mixte à la Igloi. Mais il fut un des premiers à condamner l' “Intervalltraining” de Gerschler, moins pour des raisons physiologiques, d'ailleurs, que psychologiques. Sa méthode fait apparaître un élément nouveau : la colline de sable ! C'est sur son flanc que se fit – sans haltères – la musculature de l'invincible Elliott. Et je m'en voudrais d'oublier Lydiard dans cette énumération. Pour moi, le Néo-Zélandais est un des plus grands, sinon le plus grand entraîneur qui ait jamais existé en course à pied. Il est un de ceux qui ont le mieux su donner “confiance” à l'athlète, parce que sa méthode, comme il le dit lui-même, “ne comporte aucun éléments d'incertitude”, tout y étant le produit de l'observation et de l'étude des réactions auxquelles il s'est livré sur sa propre personne. La conception de Lydiard est globale et elle porte sur une année de façon immuable, année divisée en cinq périodes :

1 – Période de transition

2 – Période d'endurance

3 – Période mixte

4 – Période d'entrainement en colline

5 – Période d'entrainement à la poste

Contrairement à un Bud Winter ou à Zatopek, qui pensant qu'un athlète peut maintenir une forme de “performance” quasiment 12 mois sur 12, Lydiard axe, lui, toute la préparation de ses coureurs vers un seul point culminant. Le meilleur rendement atteint à ce moment-là doit alors pouvoir se maintenir durant plusieurs semaines.

Il existe encore d'autres écoles importantes, mais qui ont peut-être moins marqué leur époque que les précédentes : l'école polonaise, dérivant du “jeu de course” ; l'école anglais, basée sur la pratique du cross et des longues distance sur toute. Raymond Chanon prétend même qu'il y a une école Française, ce en quoi il n'a pas tout à fait tort.

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