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Qui a dit que luxe automobile et sport ne font pas bon ménage ?

Qui a dit que luxe et sport ne font pas bon ménage ? Certainement pas un Béhémiste, en tout cas ! Car ce cocktail savoureux est précisément la marque de fabrique de BMW et ce n’est pas l’essai de la nouvelle série 6 coupé effectué à Munich et dans sa région, qui nous fera réviser ce jugement ! et dire que nous n’avons eu droit qu’à la version de base si l’on peut qualifier ainsi le déjà sommitale 640i !

L’ancien chef du design de BMW, Chris Bangle, n'a pas vraiment fait l'unanimité. Son style avant-gardiste, hardi, a divisé. Et sa décision de rendre le tablier en 2009 a été perçue comme une libération par beaucoup de fervents supporters de la firme bavaroise. D'autant que son successeur et ancien «lieutenant», Adrian Van Hooydonk, a réintroduit très vite une certaine forme de classicisme au sein de la gamme à l'Hélice.

La nouvelle Série 6 Coupé rompt donc volontairement avec celle qu'elle remplace en matière de style. Les chiens ne font pas des chats, certes, et la nouvelle génération garde certains traits de l'ancienne (et de tout coupé BMW qui se respecte), à savoir un capot moteur interminable et un habitacle reculé au maximum. Mais elle clame aussi son indépendance en abandonnant le côté «muscle car» et encanaillé de son aïeule pour des formes plus douces et consensuelles.

D'abord présentée dans sa version cabriolet, la nouvelle Série 6 ne présente aucune différence dans sa version fermée, si ce n'est son toit fixe, évidemment. Tant mieux. C'eût été une hérésie qu'elle se permette de retoucher quoi que ce soit !

Au niveau de la proue, l'incontournable calandre à double haricot, plus large que jamais, est donc toujours légèrement inclinée vers l'avant et forme un ensemble cohérent avec les nervures du capot qui convergent vers elle. En découle une forme en V que l'on retrouve aussi au niveau des contours des feux avant, affinés, moins verticaux que précédemment, et de la généreuse prise d'air grillagée qui agré mente le bouclier.

Malgré une taille imposante (4,89 m), le profil est athlétique comme il faut, mais n'en sacrifie pas moins l'élégance proverbiale des coupés de la marque. Les passages de roues sont une ode au culturisme et la ligne de toit donne à voir des galbes élégants et d'une originalité folle. Enfin, la poupe se signale par ses lignes horizontales, par ses feux à LED en L très Série 3 Coupé, et par l'aspect concave du coffre. Un becquet discret et les feux stop, à LED eux aussi, complètent avec élégance le tableau.

Elégance

Plus longue (+7,4 cm) et plus large (+3,9 cm), mais légèrement moins haute (-0,5 cm), la nouvelle Série 6 Coupé soigne ses proportions, mais également ses occupants, puisque son empattement est accru de 7,5 cm.

L'espace à bord est donc plus généreux qu'auparavant, même si la garde au toit, un peu juste à l'arrière, et les deux places arrière séparées, n'en font pas une familiale. Par contre, le coffre de cette GT 2+2 est doté d'une capacité de chargement de 460 dm², ce qui est une donnée absolument remarquable pour un véhicule dont la ligne semble faire peu de cas des aspects pratiques. Selon BMW, pas moins de trois sacs de golfs de 46 pouces peuvent loger dans le coffre. Pour ceux qui ne sont pas des experts du green, sachez que deux valises rigides peuvent y prendre place sans peine.

Cela dit, l'intérêt de cet habitacle est ailleurs. On a quand même affaire à un paradis pour esthètes. La qualité perçue fait chavirer les cœurs. Luxe et sportivité cohabitent comme rarement ils ont eu l'occasion de le faire…

Bien que très fastueuse, la présentation intérieure met l'accent sur la simplicité, sur l'ergonomie. La console centrale orientée vers le conducteur, cette signature stylistique typique de BMW que Bangle avait jetée aux oubliettes, refait son apparition sous la férule de Hooydonk, ce dont les conducteurs qui aiment à se prendre pour des pilotes ne se plaindront pas.

Volant multifonction à trois branches et à jante épaisse, pommeau de levier de vitesses en alu, sièges élégants et au maintien latéral probant, bloc d'instrumentation lisible et complet… Tout a été pensé pour que le conducteur fasse corps avec sa monture. Les passagers ne sont pas en reste, qui bénéficient de tout le «confort moderne». A ce propos, la dotation en équipements de la nouvelle Série 6 Coupé est remarquable : sièges à multiples réglages électriques, système de navigation 3D multimédia affublé d'un écran ultralarge, molette iDrive à l'usage simplifié, sellerie en cuir révolutionnaire (brevet BMW), qui ne vous brûlera pas le séant suite à une exposition prolongée au soleil… Les équipements de sécurité sont tout aussi fournis : airbags et systèmes d'aides à la conduite à foison, appuis-tête actifs, affichage tête haute en couleur, fixations Isofix pour sièges enfants… La totale !

Agilité

Concernant les aides électroniques à la conduite, on se dit qu'elles ne seront pas de trop pour contenir la masse pantagruélique de la nouvelle Série 6 Coupé. Notre voiture d'essai, une 640i, la plus légère de la famille, affiche tout de même 1.735 kg sur la balance. Mais on se rend compte, dès les premiers tours de roues, que sa corpulence et son embonpoint ne sont en rien un frein aux sensations et à la joie au volant.

L'agilité est au rendez-vous. Equipée de l'option Adaptative Drive, qui donne accès à une direction électromécanique active et à des suspensions actives réglables selon 5 modes (4 modes pour les Série 6 qui font l'impasse sur cette option), notre monture dévoile différents visages.

En mode Sport + (le plus radical du lot), l'ESP est totalement déconnecté et la tenue de route de cette propulsion demeure saine ; sur revêtement sec, à tout le moins.

Cette appellation Sport + n'est pas usurpée. On en a vraiment plus à se mettre sous la dent ! La 64oi devient alors un véritable kart, une bête de circuit ! Dans cette configuration, la suspension s'affermit très sensiblement, la direction devient plus tranchante, la réactivité du 6-cylindres en ligne biturbo 3.o de 3..20 ch, mais aussi celle de la boîte automatique à 8 rapports d'origine ZF (de série sur toutes les Série 6), se font plus franches. La sonorité qui émane alors des échappements ne déparerait pas dans une béhème estampillée Motorsport ! Richard Strauss, compositeur munichois de la fin du 19′” siècle et du début du 2oème, n'eût pas fait mieux…

Le mode Sport est à peine moins émouvant et conviendra davantage aux conducteurs épris de conduite sportive, mais qui se soucient tout de même de leurs vertèbres. Les modes Confort et Confort + gomment autant que faire se peut les irrégularités de la chaussée, tandis qu'en position Eco Pro, l'appétit de la Série 6 est contenu à sa portion congrue. L'économie de carburant peut s'élever à 20 % !

Point de miracle, cela dit : le plaisir, cheval de bataille de BMW, s'il en est, recule. Heureusement, il ne disparaît pas complètement. Quelle que soit la configuration choisie, la Série 6 s'en sort avec les honneurs grâce à ses 320 ch, mais surtout à son couple maxi de 45o Nm, disponible dès 1.300 trs/min.

Les performances en attestent : le o à 1oo km/h est une affaire classée en 5,4 petites secondes et la vitesse de pointe est bridée électroniquement à 250 km/h.

Famille prestigieuse

Des chiffres qui, s'il n'y avait la 650i et son V8 suralimenté de 407 ch, feraient de la 64oi la reine des Autobahns. Avec un 0 à 100 km/h annoncé en 4,9 s, la 650i représente actuellement le sommet de la gamme, en attendant la M6.

A peine moins puissante que la 64oi, la 64od, dont le capot sert d'écrin à un six-en-ligne suralimenté de 313 ch, signe des performances équivalentes (5,5 s pour le 0 à 100 km/h). Du fait d'un couple camionesque de 630 Nm, les reprises devraient même être largement à son avantage. Par contre, la sonorité de ce bloc est logiquement moins «féerique».

Source : Location voiture Agadir

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