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Réflexion sur la phytothérapie équine

La phytothérapie est la connaissance et l'utilisation des propriétés thérapeutiques des plantes.

Aujourd'hui, malgré son efficacité prouvée qui tend à s’amplifier, elle est toujours vue comme un remède de grand-mères et son utilisation reste confidentielle voir anecdotique.
Pourtant plusieurs indicateurs montrent une modification de cette tendance. En effet, depuis environ 40 ans, l’utilisation des plantes revient sur le devant de la scène sous forme de compléments voire de traitements directs.
Dans les années 70, les effets indésirables des médicaments mis à la lumière du jour, ont eu comme effet de faire réfléchir les consommateurs comme les fabricants, aux alternatives possibles, à un retour au naturel, au mieux vivre, aux méthodes douces exsangues d’effets néfastes.
Le « retour à la terre » venait de se mettre en place.
La phytothérapie était la seule médication disponible pendant des milliers d’années, jusqu’à l’arrivée de la médecine moderne au XIXème siècle.
Loin de dénigrer la médecine moderne et ses avancées spectaculaires dans beaucoup de domaines, il n’en reste pas moins que la phytothérapie utilisée correctement, est une vraie réponse, dont les bienfaits sont réels et utiles à de très nombreux maux, tout en douceur, avec des effets secondaires très relatifs.
Elle est utilisée avec beaucoup de succès pour les animaux et notamment pour les chevaux qui, malgré l'impression de force et de résistance qu'ils véhiculent, sont parmi les êtres dont les systèmes respiratoires, locomoteurs, digestifs sont des plus fragiles. Elle permet d'obtenir des résultats impressionnants sans créer d'autres maux contrairement à la médecine moderne.
Aujourd'hui malheureusement, encore beaucoup trop de propriétaires de chevaux souhaitant aider leur animal pour une dermite estivale se retrouvent avec un cheval qui déclenche une fourbure toxique par excès de cortisone. Lorsque la dernière phalange bascule, perce le sol, il se retrouve condamné et euthanasié. Cette triste fin aurait pu être évitée en soulageant l'animal, voire en le rendant insensible aux piqûres des culicoïdes qui s'acharnent sur lui dès le printemps, par l'apport de plantes spécifiques.
Peut-être serait il temps d'avancer dans le bon sens, de reprendre un chemin si longtemps suivi par les anciens et d'utiliser ce que la nature nous offre de meilleur.
Cette reflexion très personnelle sur la phytothérapie révèle peut-être une philosophie de vie mais aussi d’une vision différente sur les bienfaits disponibles au sein même et dans le respect des êtres et de la nature.

Article publié par André Maréchalerie

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