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Consulter un psychologue pour enfant

Entre les plaintes somatiques – « maman j’ai mal au ventre », « je ne veux pas dormir dans ma chambre », « je n’ai pas faim » par exemple – les attitudes agressives, les difficultés scolaires, les terreurs nocturnes, les troubles du langage, les troubles de l’alimentation notamment, les signaux qu’envoient les enfants pour dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas sont nombreux. Et pour cause, les enfants vont rarement exprimer oralement les petits maux de leur âme. Dans certains cas, le bon sens des parents, les ressources et les expériences personnelles, les conseils de l’entourage peuvent aider à décoder ces petites souffrances. Mais dans bien des cas, cela ne suffit pas à ce que l’enfant les dépasse. Se rapprocher d’un spécialiste, d’un psychologue pratiquant la thérapie humaniste existentielle est alors d’une aide précieuse pour repérer les attitudes qui révèlent un malaise de celles qui ne le sont pas et surtout, aider son enfant à aller mieux.

Les spécificités de la psychothérapeute

Dans un premier temps, il convient de distinguer les situations exceptionnelles de celles qui perdurent et se reproduisent dans le temps. En effet, ce n’est que dans la répétition d’événements bien particuliers que l’intervention d’un spécialiste est indispensable.

Les difficultés de sommeil

Un adolescent n'a pas besoin de dormir autant qu'un nourrisson, mais plus qu'un adulte ou un senior. Et pour cause, à chaque tranche d'âge son temps de sommeil. Mis à part ce point important, si les nuits de l'enfant sont agitées, perturbées par des terreurs nocturnes à répétition ou que l’enfant refuse catégoriquement d’aller se coucher voire de dormir seul dans son lit tous les soirs, il est alors judicieux de consulter.

Les troubles de l’alimentation

Rien d’alarmant à ce qu’à une période de son développement, l’enfant vienne à bouder les légumes ou qu’il ait un appétit d’oiseau notamment. Tant que ses courbes de poids et de croissance restent régulières, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Cependant, s’il refuse de manger, s’il recrache voire vomit ou encore s’il ne cesse de manger, mieux vaut en référer à un psychologue, mais aussi à son pédiatre. La cause peut en effet être médicale – problème digestif, infection en particulier – ou bien être la conséquence d’une anorexie ou d’une boulimie mentale.

Les troubles de l’élocution

Même si chaque enfant possède son propre rythme de développement de la parole, il peut persister des troubles de l'élocution. Zozotement, chuintement, mauvaise prononciation ou encore pauvreté du langage peuvent perdurer au-delà de sept ans. Dans ce cas, là encore, il convient de consulter son pédiatre pour identifier l’origine du problème. Selon les cas, il peut être nécessaire de se rendre ensuite chez un orthodontiste s’il s’agit d’un problème de dentition, chez un ORL dans le cas d’une surdité partielle ou chez un orthophoniste s’il s’agit d’un problème de prononciation ou d’articulation. Si les programmes de rééducation adaptés à chaque type de problème peuvent suffire dans bien des cas, le suivi chez un psychothérapeute peut également contribuer à les résoudre s’ils sont en réponse à l’arrivée d’un nouveau-né par exemple.

Quoi qu’il en soit, des somatisations – maux de ventre ou de tête récurrents par exemple – aux problèmes relationnels voire l’agressivité avec ses camarades de classe ou avec les adultes, une tristesse, un détachement scolaire sans oublier une régression dans le développement doivent également alerter s’ils se réitèrent dans le temps. C’est le changement d’attitude et de caractère qui doivent mettre la puce à l’oreille. Dans tous les cas, le recours à un psychologue pour enfant ou à un pédopsychiatre aide alors l’enfant à identifier l’événement marquant – deuil, divorce, harcèlement, abus sexuel par exemple – pour lui permettre d’aller mieux. Une prise en charge nécessaire qu’il convient de dédramatiser avec lui. Par le biais de jeux, de dessins ou encore en lui racontant ce qu’il veut, l’enfant pourra alors exprimer ce qu’il traverse et le thérapeute, identifier l’origine des symptômes afin de lui permettre d’aller mieux au travers d’un traitement ou non. Mieux vaut alors expliquer à son enfant qu’il s’agit d’aller voir quelqu’un qui connaît les enfants et qui saura soulager, supprimer sa souffrance. La durée d’une consultation est variable et le nombre de séance aussi. En tout cas, plus l’enfant est jeune, plus il est réactif, plus le suivi sera court.

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