Le hair boat - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Le hair boat

Des sensations en cascade avec le hair-boat

La Dépêche du Midi a testé pour vous

On connaissait le rafting, le kayak et l'hydrospeed. Nous avons testé la nouveauté de l'année en matière d'activités nautiques de rivière, le hair-boat. Un trio de reporters s'est jeté à l'eau.

«C'est la Rolls de la rivière.» s'exclame Jacques Hévia pour décrire le hairboat. Parti pour une paisible descente en rafting, votre trio de reporters séduit par les arguments du patron du pavillon des sensations, s'est jeté à l'eau. Direction le gave de pau pour tester la nouveauté de l'année en matière d'activités nautiques en eaux vives.

Après un briefing complet sur le maniement du bateau, sans oublier les consignes de sécurité, il est temps de partir.

8-km de parcours imprévisible.

Les premiers mètres, plutôt paisibles, permettent d'apprécier la maniabilité du hair-boat mais tout se corse à l'approche des premiers rapides. L'estomac un peu noué notre petit groupe passe sans encombre ce passage.

Le courant, bien que peu violent, chahute les canoës pneumatiques. Le hair-boat, grâce à ses deux boudins gonflables, s'avère plus stable qu'un kayak.

Mais pour les novices, rien ne prémunit contre la chute. La deuxième série de rapides, plus bouillonnante, donne l'occasion de goûter aux joies de la baignade (involontaire). Malgré la saison, l'eau reste plutôt fraîche. Finalement, on apprécie la combinaison et tout le harnachement disgracieux de l'équipement. «On ne s'affole pas, on récupère sa pagaie, on retourne le bateau et on remonte», conseille le guide de rivière, avec une petite pointe d'ironie. Le gros avantage du hair-boat sur le kayak, c'est qu'il n'y a pas besoin de savoir esquimauter. On s'en sort toujours.

Emotions garanties

Toujours prévenant, Jacques avertit : «Vous n'êtes pas au bout de vos émotions.» C'est parti pour le franchissement d'une chute relativement impressionnante compte tenu de la dépression qu'elle crée. Souffler un bon coup et penser à garder son embarcation face au courant. But du jeu : ne pas se faire renverser dans les remous.

Ça passe ou ça casse… ça passe.

Ouf ! Au niveau d'un pont qui enjambe le gave, Jacques Hévia propose une petite halte.

«Chouette, on va pouvoir souffler un peu ?» Non, pas de répit avec le patron du pavillon des sensations. «On va faire un petit jump !» Annonce-t-il, le sourire aux lèvres. Des sensations plus aériennes sont au programme. Qui n'a pas rêvé de se jeter à l'eau, depuis un pont d'une hauteur de 7 ou 11-m (pour les plus téméraires) ? Le premier niveau suffira à notre trio. Au moment crucial, un seul finit par oser le grand plongeon.

Passé Argelès-Gazost, la rivière devient plus calme. C'est le moment d'admirer le paysage. A gauche, la tour d'Agos domine toute la vallée. Un nouveau tronçon plus tumultueux se présente. L'occasion d'apprendre à surfer sur les vagues formées par les rochers qui affleurent. Un régal ! La balade se poursuit, ponctuée par le passage d'une écluse. Ou comment faire du toboggan dans un hairboat. Enfin, sans autre incident notable, c'est l'arrivée à la base.

Fourbus mais heureux. Vous avez dit le pavillon des sensations ?

 

-