Une question qui arrive souvent lorsque l'on reçoit des photos destinées à l'impression est de savoir de quelle taille elles doivent être. Vous connaissez le diction « Qui peut le plus peut le moins » et bien, la plus grande est le mieux.
Le piège vient souvent de la résolution de nos écrans (72 ou 96dpi – Dot Per Inch, Point Par Pouce en français), alors que pour imprimer nous utilisons des images à 300dpi, calcul fastidieux en vue ? Et non, par chance 300dpi correspondent à environ 120 points par centimètre.
Il suffit donc de regarder les propriétés de la photo (clic droit -> propriété) pour trouver la résolution, et, en la divisant par 100, nous obtenons une bonne approximation de la taille imprimable.
Exemple : une photo de 1200x800px pourra donner une impression de bonne qualité en 12x8cm (pour une excellente qualité il faudrait se limiter à 10×6,7cm…)
Ceci est vrai jusqu’au format A3, au delà, la résolution peut être moins importante, nous collons rarement le nez sur une telle affiche.
Autre point clé, il est inutile d’agrandir une photo pour qu’elle atteigne la bonne résolution, la qualité serait altérée et le résultat peut-être pire…
Se pose ensuite la question de la compression
Nous avons aujourd’hui des disques de stockage toujours plus grands, des connexions Internet très haut début et pourtant il m’arrive toujours de recevoir des photos qui ont été (sur)compressées, mais pourquoi ?!
Il est vrai que les logiciels de traitement d’images proposent toujours un niveau de qualité lorsque l’on enregistre un jpg sans que l’utilisateur ait conscience de ce dont il s’agit. Pour faire simple, je pourrais vous dire de choisir la qualité maximale. Oui mais voilà c’est trop simple et je sais que vous aller vouloir grapiller quelques ko de stockage ou de bande passante et descendre le curseur et donc la qualité. Pourtant, il est souvent préférable de réduire un peu la résolution que de toucher à la qualité de compression, qui finit par faire de la bouillie de pixels.
Le montage ci dessous vous montre la même photo, à gauche enregistrée sans compression (100%) et à droite à 20%, le résultat est sans discussion possible. (crédits photo Olivier Pirot – Keyden)
Puisqu’il faut donner un minimum, 80% de la qualité maxi me parait un grand minimum, vraiment en cas de pénurie de débit Internet. Sachant que c’est ce que nous utilisons pour des photos qui n’ont pas besoin d’être retouchées ensuite…
J'espère que ces quelques conseils vous aideront à envoyer vos photos en toute sérénité 😉