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L’entrée dans le e-commerce international : opportunités et risques

Bon, alors là on entre dans le vif du sujet ! Tu vends tes trucs en Suisse, ça marche plutôt bien, et maintenant tu te dis : « Et si j’allais conquérir le monde ? » Spoiler alert : c’est plus compliqué que de juste traduire ton site avec Google Translate et espérer que ça marche. Mais bon, on va démêler tout ça ensemble.

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Pourquoi vendre à l’international ? (ou : pourquoi se compliquer la vie)

Déjà, soyons honnêtes – la Suisse, c’est cool, mais c’est petit. Genre, vraiment petit. Tu peux traverser le pays en voiture pendant que ton café refroidit. Alors forcément, à un moment, tu te sens à l’étroit. C’est comme être dans un appartement studio quand tu grandis – ça va un temps, mais après tu veux plus d’espace.

Et puis il y a les chiffres qui font rêver. Tu sais, ces statistiques qui te disent que le marché français fait 50 fois la taille du marché suisse, ou que l’Allemagne… bon, l’Allemagne c’est juste énorme. Ça donne envie, non ?

Mais attention, c’est pas juste une question de taille. C’est aussi une question de diversification. Si ton marché suisse se plante demain (on sait jamais, une crise, une nouvelle réglementation débile, que sais-je), tu fais quoi ? Tu pleures dans ton gruyère ? Alors que si tu as des clients en France, en Allemagne, en Italie… tu as plusieurs cordes à ton arc.

Le truc, c’est que c’est aussi un excellent moyen de tester de nouveaux produits. Ce qui marche pas en Suisse peut cartonner ailleurs. Les goûts, les habitudes, tout change d’un pays à l’autre. C’est fascinant, en fait.

Les défis : douanes, droit, expédition (ou : l’enfer bureaucratique)

Ah, là on attaque le gros morceau. Si tu pensais que les réglementations suisses étaient compliquées, attends de découvrir ce qui t’attend à l’international. C’est comme passer du Monopoly au Risk – même principe de base, mais soudain il y a 50 fois plus de règles et tout le monde essaie de te niquer.

Les douanes, déjà. Chaque pays a ses petites manies. Ce qui passe tranquille en France peut être bloqué en Allemagne pour une raison totalement obscure. J’ai un pote qui vendait des t-shirts avec des slogans rigolos – apparemment, certains pays considèrent que « I’m not lazy, I’m energy efficient » est politiquement incorrect. Allez comprendre.

Et puis il y a les questions juridiques. RGPD par ici, conditions générales de vente par là, garanties légales qui changent selon le pays… C’est un vrai labyrinthe. Tu crois avoir tout bon, et puis BAM ! Tu reçois un courrier d’un avocat allemand qui te dit que ton site n’est pas conforme à la Abmahngesetz ou je ne sais quoi.

L’expédition, parlons-en ! Tu penses que La Poste suisse c’est lent ? Attends de voir quand ton colis doit passer trois frontières et deux systèmes douaniers différents. Sans compter les coûts qui explosent. Soudain, ton produit à 20 francs coûte 35 euros rendu chez le client. Pas terrible pour la compétitivité.

Adapter son site : langue, monnaie (et les petits détails qui tuent)

Alors là, on touche au nerf de la guerre. Traduire son site, c’est pas juste remplacer « Bonjour » par « Guten Tag ». C’est toute une mentalité à adapter.

Déjà, la langue. Et je parle pas juste de traduction littérale. Les Français adorent les descriptions fleuries et poétiques. Les Allemands veulent du factuel, du précis, du technique. Les Italiens… bon, les Italiens ils veulent que ce soit beau, point. Chaque culture a ses codes.

Et puis il y a les devises. Crois-moi, personne n’a envie de faire des calculs de change dans sa tête à 23h en achetant impulsivement des chaussettes. Si ton site affiche les prix en francs suisses pour un client français, il va fuir plus vite qu’un touriste qui voit les prix dans un restaurant à Verbier.

Mais ce qui me fait le plus marrer, c’est tous ces petits détails auxquels on pense jamais. Les formats de date (dd/mm/yyyy vs mm/dd/yyyy – merci les Américains), les formats d’adresse, les codes postaux… Un client allemand qui voit que ton formulaire attend un code postal de 4 chiffres, il comprend tout de suite que ton site n’est pas fait pour lui.

D’ailleurs, des plateformes comme pandaloo.ch ont bien saisi l’importance de cette localisation – elles adaptent automatiquement l’expérience selon le marché cible.

Options de paiement : l’art de faire plaisir à tout le monde

Ah, les paiements ! Encore un truc où chaque pays a ses petites habitudes. En Suisse, on aime bien Twint et les virements bancaires. En Allemagne, c’est Klarna et les paiements différés. En France, c’est carte bleue et PayPal. Aux Pays-Bas, c’est iDEAL ou rien.

Tu peux pas juste proposer Visa/Mastercard et penser que ça va le faire. C’est comme ouvrir un restaurant et proposer que du fromage – techniquement c’est de la nourriture, mais tu vas pas faire long feu.

Et puis il y a cette tendance bizarre où chaque pays a développé SES solutions de paiement. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, pas vrai ? Du coup, ton checkout ressemble à un menu de restaurant chinois – 47 options différentes et tu sais pas par où commencer.

Le truc, c’est qu’il faut trouver le bon équilibre. Trop d’options, c’est paralysant. Pas assez, c’est frustrant. C’est de l’art, je te dis.

Conseils pour commencer (sans finir en dépression)

Bon, après tout ce pessimisme ambiant, tu te demandes sûrement si c’est pas mieux de rester bien tranquille dans ton petit marché suisse. Mais non ! C’est faisable, il faut juste être malin.

Commence petit. Genre, vraiment petit. Prends UN pays, celui qui ressemble le plus à ton marché actuel. Si tu vends en Suisse romande, la France c’est logique. Si tu es plutôt Suisse allemande, l’Autriche ou l’Allemagne. Baby steps, comme disent nos amis anglophones.

Teste d’abord avec tes produits qui marchent le mieux. Pas la peine d’exporter ta gamme complète dès le début. Prends tes best-sellers, ceux qui fonctionnent déjà, et vois comment ils sont reçus ailleurs.

Investis dans un bon service client multilingue. Parce que quand ça va merder (et ça va merder, c’est mathématique), il faut pouvoir gérer. Un client allemand qui reçoit une réponse en français à sa réclamation, il devient très très pas content.

Utilise les marketplaces pour commencer. Amazon, eBay, et compagnie… C’est pas glamour, mais ça permet de tester un marché sans investir des milliers dans un site dédié. C’est comme faire du covoiturage avant d’acheter une voiture – tu apprends les codes de la route sans prendre tous les risques.

Alors, on se lance ou pas ?

Écoute, l’international, c’est pas pour les faibles de cœur. C’est compliqué, c’est chronophage, et parfois c’est complètement illogique. Mais c’est aussi excitant comme tout. Quand tu reçois ta première commande de l’étranger, c’est un petit frisson. Genre, quelqu’un en Allemagne a aimé ce que tu fais au point de sortir sa carte bancaire.

Et puis, soyons réalistes – dans notre monde de plus en plus connecté, l’international c’est plus vraiment un choix. C’est une nécessité. Ceux qui restent sur leur marché local risquent de se faire bouffer par ceux qui pensent global.

Alors oui, c’est du boulot. Oui, tu vas galérer au début. Oui, tu vas te prendre des murs. Mais bordel, c’est quand même plus marrant que de regarder Netflix en se plaignant que « c’était mieux avant », non ?

Bon, maintenant faut que j’aille répondre à un email d’un client italien qui comprend pas pourquoi son colis met trois jours à arriver. La vie internationale, quoi…

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