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L’engouement pour la Kpop

Kpop ?… inconnu au dictionnaire !

Mais qu’est-ce que la Kpop ? Le terme signifie « Korean pop », soit la pop made in Korea. Précisons-le, Corée du Sud bien sûr…
Si le monde a connu la Kpop en 2012 avec Psy, ce n’est pas un style qui date d’hier. Les musiques coréennes sont historiques, apprises à l’école et jouées sur des instruments façonnés comme dans l’ancien temps. La tradition perdure à travers les âges et réunit les générations autour des musiciens pour chanter ensemble l’Arirang.

Mais voilà qu’un nouveau style de musique émerge, influencé par la mode américaine présente dans le pays pendant l’occupation (fin en 1945) : le trot, qui se fait de plus en plus reconnaître et apprécié en 1960. C’est le premier pas vers la Kpop.

Il faudra tout de même attendre 1970 pour que le trot s’inspire des élans Rock’n’Roll américains pour lui donner son vrai visage.

Dans les années 1980, la Corée du Sud guérit lentement de la période d’occupation et panse ses cicatrices avec une croissance économique apportant richesse et confort au pays. C’est aussi à cette période que les loisirs sont entrés dans le quotidien des coréens, notamment par la musique. On aime les festivals de musiques, on danse, on chante, on boit… sur des airs de Trot alors qu’on va chercher le sérieux, le spirituel et le sentiment nationaliste dans les musiques traditionnelles comme l’Arirang.

C’est en 1990 que la Kpop à proprement parler apparait.

Plus riche et technologiquement avancé, le pays voit en la musique un véritable secteur porteur, promesse de forte rentabilité. On investit dans la musique, cherchant des rythmes entêtant, mais aussi dans les chanteurs. On les veut jeunes, beaux, capables de danser, tout pour vendre leur image du mieux possible. C’est l’apparition des Boys Band. Consciente du gros potentiel du marché de cette Kpop naissante qui crée l’engouement dans le public coréen, les labels fleurissent dans les années 1990 : SM Entertainement en premier, suivi par la YG, JYP et plus récemment la Cube ou TS Entertainement.

La vague hallyu

Le style est né et les caractéristiques de la Kpop sont posés : un style soigné à en frôler le perfectionnisme, des artistes avec une image impeccable qui dictent la mode dans les rues de Séoul, mais qui ont aussi un comportement exemplaire : ils ne fument pas, ne boivent pas, n’entretiennent pas de relation amoureuse, ne consomment pas à l’excès et se consacrent à leur passion : la musique.

Très vite, des stations de radios se spécialisent dans la Kpop, on invite les groupes dans des shows TV et on crée même des émissions musicales où les différents groupes performent pour le plus grand plaisir du public.

Les stars de Kpop deviennent l’effigie de grandes marques de sport, de vêtements, de cosmétiques ou même d’universités prestigieuses. La Kpop envahit la Corée, mais étend ses notes dans toute l’Asie.

Le Japon, la Malaisie, Taiwan, la Chine, Singapour… Toute la jeune génération asiatique vibre au son de la Kpop, affichant leur préférence pour tel ou tel groupe, noyant les labels sous les courriers suppliant de tenir des concerts en Asie.

Avec la vague hallyu, ce n’est pas seulement la Kpop qui déferle en Asie mais toute la culture coréenne contemporaine : les dramas, les marques mignonnes, les cosmétiques pour la jeune génération, la mode…

La Kpop au top !

2012 aura résolument été l’année Kpop.

Bien que le secteur subisse également les effets de la crise, les agences enregistrent toujours des profits énormes. Plus perfectionnistes que jamais, les artistes Kpop sont de plus en plus jeunes, fins, musclés, BBcreamés, entrainés et même une très grande majorité d’entre eux subissent des opérations esthétiques à la demande de leur label.

Avec la Kpop, ce n’est pas uniquement la musique qui ramasse beaucoup d’argent mais aussi tous les dramas où jouent certains chanteurs, les cafés franchisés ou appartenant à la famille des stars, les marques de vêtements sponsors, les goodies, … La Kpop n’est plus seulement en Corée, bon nombre de groupes s’installe au Japon où leur carrière est plus profitable qu’en Corée. Les scènes du monde entier accueillent les artistes, ils envahissent les stades dans les villes les plus prestigieuses du monde (New York, Los Angeles, Tokyo, Londres, Paris…) en faisant sold out à chaque date. C’est l’apothéose en fin d’année avec Psy et son Gangnam Style. Plateaux télés tendances du monde, flashmobs à gogo, produits dérivés, parodies… Le monde entier n’a que Gangnam Style à la bouche et sautille sur la chorégraphie loufoque.

La consécration quand la vidéo sur Youtube atteint le milliard de vue, volant ainsi le très prisé titre de vidéo la plus vue au monde aux Etats-Unis, pourtant sur leur terrain et connu pour être les maitres du buzz médiatisé. Plus qu’un chanteur bedonnant et marrant, c’est toute la culture coréenne que Psy véhicule au travers de ses shows.

Coincée entre l’empire chinois et la super puissance japonaise, la Corée du Sud avait un mal fou à se faire reconnaitre sur la scène internationale. Elle a alors pris le pari de se faire connaitre par sa culture et a mis de grosses sommes d’argents en jeu pour y parvenir, n’oubliant le secteur de la musique.

Pari réussi.

La Kpop en France

La Corée du Sud a toujours eu une excellente image des français, de son romantisme, de la classe de la langue de Molière, de l’emblématique Tour Eiffel… Ce qui explique les efforts de quelques artistes coréens pour apprendre le français, leur profond amour pour la France et sa culture mais aussi et surtout qu’aujourd’hui Paris soit la ville européenne ayant accueilli le plus de concerts de Kpop. Le public français leur rend bien : sold out des places en bien moins d’une heure, forte présence du public pendant les concerts, apprentissage des paroles en coréen pour les accompagner, goodies et drapeaux à gogo…

L’amour entre les fans français et les artistes coréens n’est plus à prouver, l’accueil fait par les fans est toujours mémorable et les artistes coréens avouent leur très grand bonheur et fierté de performer dans les salles parisiennes. Là où les fans français ont du mérite, c’est que leur passion est nourrie seulement par leur propre recherche.

En effet, à l’inverse de la Corée où toutes les boutiques diffusent de la Kpop, les marques sont à l’effigie d’une idole et l’affichent partout et chaque chaine de télés invite les stars à tour de bras, l’effort marketing en France est tout à fait absent. Si les fans connaissent les groupes, les artistes, les chansons… c’est uniquement grâce à leurs recherches et aux réseaux sociaux. Loin de se satisfaire des contre façons chinoises présentes dans quelques boutiques, les fans français n’hésitent pas à s’aventurer sur des sites coréens et payer en dollars ou wons pour des albums officiels ou des goodies griffés par les agences d’Entertainements. Certains vont même jusqu’à enchainer les petits boulots pour économiser un maximum d’argent et s’offrir le sésame ultime pour un fan de Kpop : un voyage en Corée du Sud.

Et quand la Kpop vient jusqu’en France…

Conscients des efforts des fans français pour soutenir la Kpop et voulant, nous aussi, faire de la France la première destination européenne de la musique coréenne, plusieurs fans habitant à Séoul se regroupent et créés Kpop Star.

Le but ? Permettre aux français d’avoir accès aux vrais produits coréens de la Kpop sans se ruiner. Albums, DVD, lightsticks, towels et autres goodies tels que la marque coréenne Rollips vous sont envoyés directement depuis Séoul dans un objectif de rendre accessible aux fans les produits coréens aussi facilement qu’un shopping à Myeongdong ou Namdaemun et que par le biais de cet export, les Entertainement réalisent pleinement l’engouement français pour la Kpop.

Ensemble, transformons la France en première scène internationale de la Kpop.

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