En France, les produits Canadiens et particulièrement les produits Québécois sont de plus en plus à la fête et les importations sont en forte augmentation chaque année. Pourquoi? Tout simplement par une plus importante connaissance des bienfaits que peut apporter à l'organisme, les fruits de la Canneberge (Cranberry ou Atoca en Amérindiens), les fruits du Bleuet mais encore tous les produits et dérivés de l'érable.
Connaissez-vous la Canneberge?
La Canneberge appartient à la famille des airelles. C'est une cousine du Bleuet. les Canneberges sont de petits fruits rouges au goût acidulé et légérement aigre. La région de Saint- louis-de-Blandfort est la capitale provinciale de la Canneberge. La récolte de la Canneberge a lieu de septembre à la fin octobre. Bien avant l’arrivée des premiers colons, les Amérindiens (iroquois) cueillaient ces petits fruits rouges qu’ils avaient baptisés atocas. La canneberge entrait dans la préparation du pemmican, une recette incluant également de la viande séchée et du gras et elle était aussi utilisée pour le traitement des infections urinaires et de divers troubles du système digestif, du foie, des reins et du sang. Ils l’utilisaient également
comme source de vitamines C surtout en hiver, pour combattre le scorbut, affection provoquée par une carence en vitamine C, et sous forme de cataplasme pour prévenir l’infection et pour favoriser la cicatrisation des plaies. L’histoire raconte que les Amérindiens en auraient donné aux pionniers vers 1620, pour leur permettre de passer l’hiver. Les colons pour les remercier faisaient la fête, ce qui est à l’origine de “Thanksgiving“, ” Action de Grâces” pour les Québécois, qui a toujours
lieu à la mi-octobre. De nos jours, la Canneberge est connue comme puissant antioxydant pour prévenir et réduire selon les chercheurs les dommages causés par des maladies cardiovascuaire et toutes autres maladies dégénératives. la canneberge contient un élément particulier, la proanthocyanidine qui, tel un antibiotique, peut empêcher l’adhésion de certaines bactéries responsables des infections urinaires et ulcéreuses.
Connaissez-vous l'érable à sucre?
L'érable à sucre ou acer est un arbre que l'on trouve principalement au Québec. On récolte son eau ou sève d'érable après le dégel pendant une période qui dure environ six à huit semaines. On fait bouillir cette sève pour obtenir différents produits tels que le sirop, beurre sucre, bonbons et bien d'autres dérivés. Cette coutume de recueillir cette sève et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient des Amérindiens. Bien avant l’arrivée des blancs ils en appréciaient la valeur énergétique et nutritive. Pratiquant une entaille rudimentaire avec leur tomahawk, ils fixaient au bas de cette entaille un copeau de bois qui acheminait l’eau d’érable vers un récipient d’écorce. Les Amérindiens faisaient bouillir la sève ainsi recueillie dans des contenants d’argile pour obtenir du sirop d’érable. L'eau d'érable est un édulcorant naturel. Au Canada de plus en plus de sportifs l'utilisent comme boisson énergisante en mélangeant “eau, sirop d'érable et sel”. Apport journalier important en calcium, potassium, fer, zinc et manganèse, les composés phénoliques extraits de la sève et du sirop d’érable ont une activité antioxydante ainsi qu’un potentiel antimutagène non négligeable. Le zinc participe aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation et au développement du foetus. Le zinc interagit également sur les problèmes de thyroïde, ainsi qu’avec l’insuline. Quand au manganèse, il agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.
Le Bleuet est un cousin de la myrtille que l'on trouve en Europe. Cette petit baie bleu ou noirâtre est récolté principalement au Québec à la main dans les montagnes et les forêts. Le bleuet était très apprécié des Amérindiens. Cru ou cuit pendant l’été, séché ou conservé dans la graisse pendant l’hiver, le bleuet était consommé non seulement dans les desserts, mais également dans les soupes, les ragoûts et diverses autres recettes traditionnelles. Les Amérindiens utilisaient aussi le bleuet dans plusieurs préparations médicinales. En infusion, les racines de bleuet étaient notamment utilisées comme relaxant pendant la grossesse tandis que les feuilles servaient plutôt à tonifier l’organisme et réduire les coliques chez les enfants. En plus de son potentiel antioxydant, le bleuet selon des études scientifiques préviendrait certains cancers, et aurait aussi des propriétés antidiabétiques. Le bleuet serait aussi utile contre les maladies cardiovasculaires, notamment en réduisant le taux de « mauvais cholestérol. Toujours selon les chercheurs, il pourrait aussi aider à ralentir la progression de certaines maladies liées au vieillissement, par exemple la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson