Si on effectue un vox-pop quelque soit le pays en Europe pour savoir quelle est la langue la plus parlée au monde, on entendra les interviewés pencher en majorité pour l’anglais. Pourtant, la vérité est plutôt autre : le chinois est à ce jour la langue la plus parlée par les terriens ! L’impact de l’essor économique de la Chine est de nature à accentuer davantage cet état des choses pour les années à venir. Les chercheurs d’emploi ont donc là une piste sérieuse à glaner pour dénicher un travail qui leur permettra de s’assumer pleinement dans un contexte mondial où les taux de chômage bondissent de pays en pays.
Le Chinois a damé le pion à l’Anglais
Les statistiques sont flagrantes à ce sujet. On évalue à 1,4 milliard les personnes parlant le chinois (en fait le mandarin) dans le monde entier, parce que seule la population de la Chine est estimée à 1 339 713 000 d’habitants et le reste de « sinophones » disséminés de par le monde constituent le reliquat. Pour ce qui est de l’anglais, on évalue dans le monde entier à 1 milliard de personnes ceux qui parlent cette langue. Il existe donc un véritable gap qu’il n’est plus possible de nier aujourd’hui.
La stratégie de dissémination de la langue chinoise
La Chine consciente de son poids économique indéniable, a commencé à s’ouvrir au reste du monde, d’abord en effectuant le gros de ses transactions commerciales en anglais, mais on a constaté ces dernières années, que la langue chinoise a remplacé à une vitesse vertigineuse mais de façon insidieuse, la langue de Shakespeare dans les échanges. Il n’est presque plus courant de voir un négociateur chinois parler anglais avec la partie d’en face, au contraire, le traducteur va du chinois à l’autre langue lorsqu’il existe. On sent une sorte de contrainte des partenaires à apprendre le chinois, étant donné qu’ils viennent avec des capitaux pour investir et se sentent en position de force.
Cette situation est par exemple monnaie courante dans les pays africains où la Chine s’est déjà confortablement installée, suite à ce qu’on peut considérer comme l’échec d’un modèle de développement à l’occidental. Les instituts Confucius poussent comme des champignons dans presque tous les pays africains et même en Europe et en Amérique.
Une aubaine pour les chercheurs d’emploi
Dans un contexte de mondialisation exacerbée, il devient utile d’enrichir son CV avec le chinois, pour se donner la latitude de décrocher dans les années à venir un poste dans une multinationale chinoise. Car avec la montée en puissance de l’économie de l’ « Empire du Milieu », on peut s’attendre à un trop plein d’opportunités allant dans ce sens. Heureusement, des institutions de formation en langue chinoise existent aussi en France, pourquoi ne pas saisir cette chance?