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Se faire payer ou mourir

Les risques économiques sur l’année 2013 devraient aller en s’accroissant. Malgré la rigueur prônée par l’application de la Loi de Modernisation de l’Economie, les entreprises bien que plus précautionneuses ne changent que difficilement leur comportement de gestion du recouvrement.

Ne pas oser récupérer son dû, par crainte de froisser ou perdre son client, reste la dominante du mode de fonctionnement français. Bien que compréhensive de part une conjoncture déjà enclin aux baisses de marchés, cette attitude conduit de plus en plus d’entreprises vers une mort aussi inexorable que rapide. Le constat devient d’autant plus alarmant que l’on constate simultanément un nombre d’incidents en augmentation et des montants de créances toujours plus élevés.

Si la situation peut être qualifiée de grave, c’est que le maillage économique rend interdépendantes de multiples entreprises créant un effet domino de grande envergure.

Jean stéphane CERLATI président du Cabinet ABCovering spécialisé en recouvrement et conseil en développement précise que « le problème est réellement d’ordre culturel, plus que pratique. Les habitudes sont dures à changer et bien qu’il soit possible d’instaurer une approche d’anticipation et d’encadrement destinée à préserver la relation client, les entreprises retardent les actions de normalisation et de recouvrement pourtant nécessaires à leur santé économique ».

2013 et 2014 s’annoncent comme des périodes charnières, où beaucoup de professionnels subiront des turbulences économiques encore supérieures à celles passées. Les plus réactifs, conscients de la nécessité de mieux maîtriser leur trésorerie, feront appel aux techniques de credit-management des cabinets de recouvrement. Les autres risques de subir de plein fouet une cascade de retards et d’impayés qu’il sera sans doute difficile de supporter.

« Les professionnels du recouvrement et les outils sont présents, la loi et les contrôles de plus en plus fréquents soutiennent la démarche, reste aux chefs d’entreprise de prendre conscience des risques qui planent sur leur santé économique pour réagir tant qu’il est encore temps » ajoute Jean Stéphane CERLATI.

Pour rappel :

– La LME impose un délai de règlement maximum de 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

– Tout dépassement du délai prévu implique des pénalités de retards sur la base du taux de refinancement principale de la B.C.E. + 10 points ainsi que 40€ forfaitaire depuis le 1 janvier 2013

– Tout manquement dans les C.G.V. et dans leurs applications exposent le débiteur comme le créancier à une amende de 75000€.

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