Les graffitis sont considérés par les pouvoirs publics comme une nuisance visuelle et constituent alors une forme de vandalisme. Même si les “grafs” représentent une façon de s'exprimer pour certains, il est important d'encadrer cette expression et de lutter contre elle lorsqu'elle perturbe, salit, défigure certains endroits publics, des transports en commun, des façades de bâtiments.
En France, lorsque les graffitis ne sont pas réalisés sur des supports autorisés, ils constituent, pour le droit pénal français, une « destruction, une dégradation ou une détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui », qui est punie d'une contravention de 5e classe (1 500 euros ou plus) ou d'une amende pouvant atteindre 30 000 euros (Article 322-1 du Code Pénal).
Lutter contre les graffitis représente un coût assez important pour une collectivité locale mais comment faire ? Quels sont les moyens ?
On estime qu'un nettoyage systématique et rapide décourage et permet d’éviter l’effet tâche d’huile. Mais ce n'est pas tout puisque la lutte s'articule également autour de moyens tels que la réglementation, l'identification, et la poursuite des auteurs de graffitis en leur réclamant entre autres, les frais de nettoyage.
Il faut apprendre à sensibiliser la population locale et à l’impliquer dans la lutte contre le vandalisme, en développant par exemple des espaces de pratique légale de graffitis.
Concrètement, quels sont les véritables moyens ? Quels produits utiliser ? Quelles techniques ?
Voici un résumé des techniques, produits et solutions avec leurs caractéristiques principales.
- Le recouvrement : cette technique consiste à corriger voire à effacer lentement le graffiti avec un solvant ou un décolorant puis à recouvrir le pan de mur à l’aide d’une peinture à fort pouvoir couvrant et à séchage rapide.
- Une peinture anti-graffiti : elle est composée d’un solvant puissant. Ce type de peinture empêche la peinture du graffiti de sécher et donc de pénétrer le film protecteur de la peinture fraîchement appliquée.
- Le décapage : consiste à étaler sur un support minéral un décapant biodégradable. Endommage souvent le revêtement.
- Poser un film anti-graffiti, protecteur et collé sur la vitre. L'inconvénient demeure qu’il faut le remplacer à chaque graffiti.
- Brosses et puissants solvants : ils atténuent les graffitis sur les murs ou sur les portes, mais endommagent le revêtement s'il est le moindrement poreux.
- Les jets à haute pression de sable (sandblast)
- L'aérogommage : procédé de traitement de surface dérivé du sablage. Il consiste en la projection d'un abrasif naturel à basse pression pour décapage ou nettoyage d'une surface. Cela permet d'intervenir sur presque tous les types de support (fer, pierres, briques, béton, bois, plastique, moule industriel). Par contre, il y a un certain risque d'altération de la surface, qui limite son utilisation. Au delà de cette considération, cette technique garantit un travail efficace, rapide, et ayant un bon rapport qualité prix.
- Hydrogommage : procédé de nettoyage écologique dérivée du sablage où l'on projette par air comprimé un mélange d’eau et de bicarbonate de soude contre la surface à nettoyer. L’utilisation de l’hydrogommage permet de nettoyer toutes les surfaces sans les dégrader. La technique de l'hydrogommage offre l'opportunité de réduire les poussières et les projections et de préserver les surfaces. La rapidité et la qualité du nettoyage peuvent être très bonnes avec les hydrogommeuses utilisant les buses Vortex.
À la vue de ces différentes options, vous trouverez sûrement celle qui sera la plus adaptée à vos besoins en tant que solution anti graffiti efficace dans votre ville.