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L’Affacturage, le factoring pour les entreprises

L’affacturage (fréquemment appelé factoring en anglais) est un mode de financement entre entreprises visant surtout à protéger contre les risques de non paiement. Il s’agit donc d’une technique de recouvrement de créances. Les établissements de crédit spécialisé, affactureurs (ou factor en anglais), s’adressent principalement aux PME. En effet, ces entreprises peuvent bénéficier d’une avance trésorerie permettant de financer en particulier leur début d’activité. De plus, les établissements évitent par conséquent les manques du aux retards de paiement.

Mais par quel moyen l’affacturage fonctionne ? Par suite, quels sont réellement ces avantages et inconvénients ?

Les affactureurs sont en général des filiales bancaires. Ces établissements de crédit spécialisés présentent des contrats modulables suivant le bon vouloir de leurs clients. Il s’agit couramment d’une intervention partielle ou totale sur les dossiers clients d’une société et peut aller du financement à court terme d’une activité en passant par la perception de créances commerciales jusqu’à la conclusion d’un contrat d’assurance-crédit. De la sorte, une assurance protège du risque de défaillance financière en cas d’impayé. Le coût dépend du pourcentage tiré sur des commissions financières, de frais venant des dossiers et garanties. A savoir sur une cession de créance de 10.000 HT, vous pouvez récupérer entre 8.500 et 9.300 HT selon la qualité-signature entre entreprise et clients.

Le principal avantage est de disposer d’une manière assez rapide de trésorerie sans pour autant passer par le client ou un prêt bancaire. Aussi, l’entreprise cliente dispose d’une avance de trésorerie. De cette façon, elle acquiert du factor un pourcentage de 80 à 90 % de la facture émise et peut même s’élever jusqu’à 100 selon l’adhésion d’une PME à un contrat d’affacturage pour risque de non-paiement. En outre, en tant que procédé de recouvrement, une économie de temps s’opère. Effectivement, les charges rattachées à la gestion administrative et l’encaissement de sommes dues se réduisent. Enfin, les règlements des fournisseurs s’opèrent plus rapidement. De plus, l’affactureur, factor en anglais, octroie une couverture contre le risque d’insolvabilité de vos clients ou retard paiement.

Toutefois, un contrat d’affacturage montre ses limites sur quelques plans. Essentiellement, le coût est relativement élevé. Les rémunérations du factor entre 0.5 à 2.5 % pèsent relativement sur les marges réalisées par l’entreprise. D’ailleurs, l’usage des trois services c.à.d. (administration, assurance, financement) est à proscrire. La cession des créances pèse parfois sur la qualité des relations avec la clientèle. Des tensions peuvent en naitre et causer des dommages sur les chiffres d’affaires singulièrement nuire l’entreprise. Les fonctions financières et comptables se séparent de celles commerciales. Se présente aussi une astreinte d’avoir des créances sur une zone géographique ou économique choisi.

En résumé, l’affacturage, malgré de mauvais préjugés, constitue une alternative pour les sociétés en difficulté. Ces entreprises ont la possibilité d’externaliser les charges administratives et la garantie de paiement. Mais, il répond plus aux établissements à fort croissance et relativement comme outil à quelques sociétés matures. Par contre, avant une implication sur le long terme, il faut une analyse assez minutieuse des offres et prestataires afin de se prémunir du coût.

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