dmoz Le développement immobilier du Québec : léger ralentissement en 2014-2015 - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Le développement immobilier du Québec : léger ralentissement en 2014-2015

Après avoir connu une croissance fulgurante de 2002 à 2012, puis, un léger ralentissement en 2012, le développement immobilier du Québec poursuivra son amortissement au cours des prochaines années selon les experts.

En effet, qu’il s’agisse de projet de construction commercial ou de condominiums neufs à Sainte-Anne-des-Plaines, on prévoit des ralentissements tant au niveau des mises en chantier que des ventes de propriétés dans un proche avenir. Petit survol du marché et des prévisions des spécialistes en immobilier pour 2014-2015.

Baisse anticipée du nombre de ventes de propriétés

Soulignons tout d’abord que le nombre de propriétés qui changeront de main en 2014 sera encore revu à la baisse cette année.

En effet, selon les estimations de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), 72 750 résidences seront vendues dans la province cette année, ce qui représente une baisse de 2,1% par rapport à l’an dernier.

Cette diminution représente toutefois une légère hausse par rapport à 2013, année où 71 246 propriétés avaient changé de main. Il s’agissait alors d’une diminution de 7,9% comparé à 2012.

Marché favorable aux acheteurs

Soulignons également que si, au cours des années 2002 à 2012, le marché de l’immobilier au Québec, qui représente 7% de l’économie de la province, a surtout été favorable aux vendeurs, en raison du nombre moins important de propriétés disponibles, on assiste désormais à un véritable revirement de situation.

En effet, on a récemment enregistré une hausse notable d’inscriptions de propriétés dans la province, ce qui se traduit par un surplus considérable du nombre de bâtisses à vendre au Québec.

Un record depuis 15 ans

À titre d’exemple, 30 526 nouvelles inscriptions ont été effectuées en 2013, du jamais vu en 15 ans. En fait, il y a tellement de propriétés à vendre au Québec que le marché a tourné en faveur des acheteurs qui ont désormais l’embarras du choix.

Ainsi, pour s’adapter à cette nouvelle réalité, plusieurs vendeurs ont dû baisser leurs prix (35% d’entre eux ont dû le faire en 2013).

Le marché du condo

Le marché du condo ne fait pas exception à la règle. La saturation de ce marché inquiète d’ailleurs plusieurs économistes qui estiment que le nombre de copropriétés en vente est alarmant dans la province.

À Québec, par exemple, on a observé une hausse de 30% du nombre de condos à vendre en 2012. En janvier 2013, le nombre de mises en chantier a crû de 300% pour passer à 423 nouveaux condos qui étaient dans l’attente de trouver preneur.

La situation est telle que des promoteurs ont été obligés de mettre sur pied des méga promotions dans l’espoir de liquider leur surplus.

Surplus de 2500 unités

À Montréal, ville où les condos ont poussé comme des champignons au cours des dernières années, et ce, principalement en raison du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) qui a été instauré dans le but de favoriser le développement résidentiel de la métropole, on fait face à un surplus de 2500 unités au centre-ville en 2014.

On peut facilement en déduire que tant que cet excédent ne sera pas écoulé, les promoteurs immobiliers ralentiront la cadence en matière de mises en chantier. En attendant un retour à la normale du marché, ce sont les acheteurs qui en profiteront.

-
Étiquettes: