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Jeu de go : un jeu visuel et facile d’accès

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Le jeu de go, c'est un peu comme le jeu de la vie. Les pierres fleurissent sur le plateau, puis elles disparaissent, meurent ou s'intègrent dans des groupes. Pour jouer au go, n'ayez aucune arrière-pensée : il faut faire vivre ses pierres, tout simplement. Et que se passe-t-il lorsque la partie dure, que les pierres semblent devoir couvrir tout le goban ? Il suffit de les repousser, les retirer du goban et de recommencer. Parce qu'il n'y a pas deux parties pareilles.
A l'heure actuelle, le go apparaît dans plusieurs oeuvres, tant filmographiques que romancées. Il est également très présent dans le manga Hikaru no Go, auquel il donne sa trame de fond. Dans HNG, le jeune Shindo Hikaru est visité par un fantôme joueur de go ! Il se met donc petit à petit à jouer à ce vieux passe-temps. Mais arrivera-t-il au niveau des grands maîtres du go ? Ou bien sera-t-il à son tour submergé par la nouvelle vague de joueurs ! Le scénario pourrait être repris par certains auteurs, le manga ne s'en porterait que mieux. Dans HNG, ce n'est pas seulement Hikaru qui progresse, c'est tous les joueurs autour de lui qui l'aident à découvrir son go. Mais je m'enflamme, déformation ludique …

Une des meilleures manière aujourd'hui d'apprendre le go est … de rejoindre un club. C'est contraignant et parfois fastidieux. De plus pas mal de clubs se greffent dans des bars et se livrent sans vergogne à la boisson. Cependant, c'est aussi un bon endroit pour apprendre les joseki, et pratiquer avec des joueurs de différents niveaux. La FFG chapeaute tout le processus, et même si elle n'est pas toujours proche des clubs, elle est tout de même une pourvoyeuse de bons plans, tant au niveau des stages et des tournois, que de la création de clubs.
Mais d'où nous vient le go ?

Issu de la campagne chinoise, il rejoint les villes et petit à petit, imprègne les classes sociales nobles. Mais c'est au Japon, qu'il émerge vraiment comme un jeu populaire, après des modifications légères, mais qui donnent encore aujourd'hui tout son piquant au go. Ainsi, les quatre pierres posées en 4-4 sur les hoshi (points renforcés) sont-elles éliminées. Le système de handicap est repensé et les pierres de handicap sont posées sur des emplacements fixes. Les points sont comptés à partir des cases laissées vides (contrairement à la règle chinoise où l'on compte toutes les pierre plus les cases vides). L'ouverture peut ainsi être théorisée et explorée. D'un autre côté, les territoire sont plus faciles à compter. Bien entendu, il y a un défaut. Là où les règles chinoises ne connaissent pas le match nul, les nippons peuvent avoir un nombre de points pair pour les deux joueurs. Ce n'est que plus tard que le komi sera introduit.

Lorsque les voisins puissants du Japon – la Chine, et la Corée – ont voulu s'affronter à leur voisin, ils ont développé ce que leur culture leur offrait : en particulier, le go. Là où les compétitions internationales étaient dominées par les joueurs nippons, on retrouve maintenant une véritable émulation entre les équipes de chaque nation. De telle sorte que les pays voisins, Taïwan, Russie par exemple, montent leurs propres équipes internationales pour être représentés dans les tournois. Le go connaît ainsi un développement assez impressionnant sur la dernière décennie.
Le jeu de go est aujourd'hui un classique, il nous met en contact avec une des facettes fondamentales de la culture et des langues chinoises et japonaises. Les coups équivalents ou miai, la notion d'urgence et de tempo, l'initiative ou relation sente / gote, le développement des groupes ou sabaki. Tout cela a été théorisé, nommé et répertorié par les joueurs japonais. Le site du club de La Rochelle se propose ainsi de traduire une partie du corpus de textes anglophones pour aider les joueurs en devenir.

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