La perception de compte. Voici quelques mots un peu obscurs peut-être pour qui n’est pas initié au fonctionnement des entreprises. De quoi s’agit-il ?
Avant que de s’atteler aux problèmes liés à la perception de compte et au recouvrement de créances, posons le décor. La pièce qui se joue implique la présence de trois types d’acteurs : une entreprise, des clients et, enfin, des fournisseurs. Les flux entre ces entités peuvent être illustrés sous la forme d’un circuit fermé. L’approvisionnement de l’entreprise auprès de ses fournisseurs dépendra de la demande des clients et, surtout, le paiement des fournisseurs dépendra de celui des clients. Voilà le cœur de notre sujet : si les clients tardent à s’acquitter de leurs créances, l’entreprise n’a plus les moyens de payer ses fournisseurs et, après avoir épuisé les possibilités d’arrangements à l’amiable, se voit contrainte d’envisager d’autres recours.
Bien entendu, un entrepreneur pourrait être tenté de se lancer immédiatement dans des procédures judiciaires menées à l’encontre de son ou de ses clients. À n’en pas douter, celles-ci se montreraient plus efficaces. Mais, inutile de prendre de telles initiatives. L’on risque en effet d’y laisser non seulement du temps mais également, et ce serait le paradoxe, de l’argent. Sans compter la nervosité qui accompagne nécessairement les démarches de cette nature et la maladresse qui leur est associée lorsque l’on avance en néophyte dans un domaine aussi dense que celui du droit.
Alors, que faire ? L’entreprise est désormais confrontée à ce que l’on désigne comme des comptes en collection, c’est-à-dire à un ensemble de créances à percevoir. Deux solutions se présentent à elle. Il existe des agences dites de perception de compte ou de recouvrement de créances dont la vocation est de convaincre les clients de procéder au paiement de leurs dus. Mais, hélas, le constat ne laisse guère de place à l’optimisme. Ces agences ont peu de poids ; elles tentent, avec bien des difficultés, de renouer le dialogue entre les entreprises et les clients. Un rôle de conciliation en somme, souvent inadapté. Plus encore lorsque les clients sont habitués à contourner les règles du droit, à jouer avec elles, pour parvenir à leurs fins.
La seconde solution, qui apparaît comme la plus efficiente, c’est le recours à un avocat de recouvrement de créances. Ce professionnel du droit jouit d’une parfaite connaissance du domaine juridique. Surtout, il a, contrairement aux agences de recouvrement, le pouvoir de faire rapidement plier les clients. La procédure est sans détour. Une fois saisi du dossier, l’avocat procède à une mise en demeure du débiteur. Dans la plupart des cas, ce dernier, craignant de s’exposer à des poursuites judiciaires, entendra raison et s’acquittera de ses dettes. S’il est encore rétif, en dépit de la mise en demeure qui lui a été signifiée, l’avocat engagé par l’entreprise se verra contraint de déposer une requête devant un tribunal. Le litige sera ainsi tranché par la justice.
Faire appel à un avocat de recouvrement de créances garantit à une entreprise d’obtenir le paiement des créances qui lui sont dues et lui offre par là même de liquider les dettes éventuellement contractées auprès de ses fournisseurs. L’on ne doit donc pas hésiter à se tourner vers un avocat de recouvrement de créances qui, par sa maîtrise du domaine légal et l’autorité qui est la sienne, permet d’éviter bien des écueils.