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Traduction Japonais Français : 6 pièges à éviter

Tout d'abord la traduction selon le Larousse est :

Énonciation dans une autre langue (ou langue cible) de ce qui a été énoncé dans une langue (la langue source), en conservant les équivalences sémantiques et stylistiques.

La traduction est un métier à part entière qui nécessite plus qu'une connaissance linguistique. La connaissance de la culture et surtout l'expérience de la vie dans chacun des pays de la langue cible apportent une valeur ajoutée indéniable aux traductions. Le traducteur peut en effet se mettre dans la peau du public cible et comprendre les freins à la compréhension du texte traduit. Cette qualité de traduction implique un traducteur curieux et ouvert à la remise en question puisque la traduction peut s'avérer parfaitement juste grammaticalement, avec un respect total du style et des champs lexicaux mais complètement incompréhensible.

Vous comprenez aisément que la traduction du ou vers le japonais est particulièrement délicate de part l'énorme différence culturelle qui existe entre un pays latin européen et un pays extrême oriental partiellement sinisé – n'en déplaise aux japonais purs et durs.

1- Traduire un texte avec une solution en ligne gratuite ou faire confiance à un logiciel

Si vous utilisez Google Translate ou d'autres plateformes en ligne, vous constatez régulièrement que le texte traduit en français ou en l'anglais à partir du japonais est inintelligible. En japonais certains mots peuvent être omis et il est parfois très difficile pour un japonais de comprendre la phrase hors de son contexte global. Alors imaginez un logiciel de traduction… Méfiez vous des traductions réalisées pour presque rien via certains sites : souvent d'autres asiatiques qui ne possèdent pas les compétences linguistiques minimales et qui profitent de votre faiblesse (ie. ne pas savoir lire le japonais).

Ce qui est pénible pour un traducteur c'est d'avoir des demandes en “proof reading” (relecture) sur des textes visiblement traduits sur Internet… Généralement ils vous demanderont, et à juste titre, le texte original et de payer un tarif de traduction. Vous aurez perdu du temps pour rien.

2- Demander une traduction ou un texte SEO contenant des expressions clés

Attention c'est une erreur de vouloir du mot à mot. En japonais, il est normal de répéter plusieurs fois un même mot ou le sujet sur lequel porte le texte ou la phrase, alors que les répétitions devront être bannies en français. Certains mots ou expressions n'existent tout simplement pas dans la langue cible, c'est le cas de certains arts traditionnels japonais ou d'espèces de fleurs indigènes. La traduction du français au japonais de mots inexistants est moins problématique car le japonais possède l'alphabet “katakana” pour transposer les mots étrangers en japonais. De nombreux anglicismes comme “computer”, “match”, “website” sont ainsi transposés en japonais par les “katakana” et figurent désormais dans le dictionnaire nippon.

Cette remarque vaut surtout pour le SEO où l'analyse de mots clés n'a pas été réalisée dans la langue cible. Si vous ne pouvez pas le faire, demandez à votre prestataire d'écrire un article SEO à partir de mots clés qu'il aura proposés et que vous aurez sélectionnés.

4- Ne pas sélectionner le bon traducteur

Le bon traducteur n'est pas qu'un locuteur natif de la langue cible, il faut également qu'il soit imprégné de la culture de la langue source, qu'il possède des connaissances techniques de base sur le sujet et qu'il possède les compétences minimales en écriture pour délivrer un texte clair qui corresponde au message à véhiculer. Idéalement, une traduction réalisée par un couple japonais-français est l'assurance que chaque langue est maîtrisée et qu'en cas d'incompréhension (cela arrive) les concepts “compliqués” soient clarifiés rapidement. Les niveaux de langue qui existent en japonais peuvent parfois être difficile à saisir pour un traducteur français.

Un ingénieur sans formation littéraire sans certification ou accréditation (utile pour les documents nécessitant l'apostille ou les documents juridiques par exemple) peut se révéler un excellent traducteur qui excelle dans les documents techniques grâce à son expérience et sa formation.

5- Demander un délai court

La traduction est un processus itératif : une phrase est traduite (draft ou premier jet), puis relue, puis modifiée afin d'obtenir une phrase harmonieuse et claire et enfin faire relire ou relire soi-même. Parfois il faut atteindre la fin d'un paragraphe pour pouvoir replacer tous les éléments du puzzle et modifier une phrase, magnifique, mais qui sonne fausse dans le texte. Il faut donc du temps pour obtenir une traduction de qualité. A délai serré et budget serré, traduction serrée en qualité… Beaucoup de traducteurs préfèrent un délai plus long avec un tarif par mot (pour de la traduction du français vers le japonais) ou par caractère (japonais vers français) moins élevé afin d'avoir le temps de produire un texte de qualité, répondant à vos attentes.

6- Ne jurer que par les agences de traduction

Si vous aimez payer cher continuer à passer par les agences de traduction qui ne sont, pour la plupart, que des boîtes aux lettres qui expédient le travail à des indépendants, abusent des traducteurs et se rémunèrent tranquillement sur leur travail. En gros ils font souvent tout sous-traiter à des indépendants – les salariés coûtent cher… Personnellement je vous conseille de taper sur Google votre binôme de langues et de demander un devis à plusieurs traducteurs indépendants. Il vaut mieux bâtir une relation de confiance avec un indépendant, qui en cas de surcharge de travail, vous orientera vers un collègue.

Mais il est parfois pratique de recourir aux agences de traductions qui agissent comme un interlocuteur unique quelque soit la langue cible – plusieurs langues possibles – et la charge de travail – répartie entre plusieurs traducteur. Pensez aux traducteurs et contactez les d'abord ! Vous y gagnerez et eux aussi.

En résumé

Un bon service de traduction est un service professionnel qui accompagne le client tout au long du processus de traduction. Le japonais et le français sont des langues éloignées, aux différences culturelles marquées. Eviter ces pièges c'est pour vous l'assurance de faire des économies et d'obtenir un document qui correspond à vos besoins. Ecoutez votre public ou votre audience, certaines personnes ne se gêneront pas de vous faire remarquer que votre texte est incompréhensible ou truffé d'erreurs ! L'impact sur votre business est donc réel, ne négligez pas ce service avec une option low cost qui risque au contraire d'avoir un impact négatif.

Un couple franco-japonais peut s'avérer un duo terriblement efficace – compréhension des deux langues et cultures – amenant une véritable plus-value à la traduction japonais – français.

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