Qu’est-ce qu’un coach ? Tout le monde en parle, mais qui sait au fond de quoi il s’agit ?
Le coach doit être formé car, au-delà de l’image galvaudée qu’on a de cette profession (il y a inflation du nombre de coaches), on ne s’improvise pas coach. Il s’agit bien là d’une vraie profession où l’Humain tient la place principale.
Le but du coach : amener son (ou sa) coaché(e), à comprendre où il en est maintenant. Puis l’aider à atteindre un objectif en lui permettant de comprendre pourquoi il ne l’a pas atteint (il examinera les raisons de cette non-atteinte) -en l’accompagnant dans l’élimination ou le contournement d’obstacles éventuels-. Ceci fait l’objet d’un contrat passé entre eux en coresponsabilité (l’un aide l’autre à atteindre son objectif). Les solutions trouvées seront celles du coaché qui a en lui toutes les ressources pour avancer vers l’atteinte de son objectif. Le coach est là pour permettre à son coaché de changer l’angle de vue de la caméra grâce à des méthodes simples et efficaces dont un questionnement adapté à la situation de son client. Il n’apporte pas sa solution, ne conseille pas puisque son coaché est le premier expert de sa propre vie. Il accompagne son coaché grâce à sa vision positive du Monde, mais ne le mène pas (Que dire de celui qui se poserait en gourou ? Où serait la déontologie d’un tel coach ?). Même s’il joue sur les mêmes ressorts que le psy, le coach s’intéresse au « comment »… vous allez pouvoir atteindre votre but, pas au « pourquoi » vous en êtes là aujourd’hui. Même s’il a à voir le passé (dans son examen de l’état présent de son coaché), il est tourné résolument vers le futur.
Il va sans dire que le coach est soumis au secret professionnel et n’établira pas de « rapport de coaching », son coaché prenant des notes tout au long d’un coaching d’une dizaine de séances d’une heure. Il doit être habité d’un haut sens moral qui fera notamment qu’il ne tirera pas avantage de sa position de coach. Il se doit d’être « supervisé » par un pair expérimenté si nécessaire afin d’être mieux à même d’avancer dans son coaching. Il saura également se « retirer » si ses valeurs sont trop atteintes par un coaching en cours. Il pourra alors diriger son coaché vers un confrère plus adapté à la demande du coaché.
Que dire de plus si ce n’est qu’en se connaissant bien (le coach doit avoir été coaché, travailler sur lui en « mode coaching »), ce professionnel saura aller d’autant mieux vers l’Autre.
J-B Dudeffand