Notre article se propose d'informer les voyageurs sur les risques sanitaires et leur prévention. On y retrouve également des fiches maladies, une liste des centres de vaccinations internationales et de conseils aux voyageurs… très régulièrement actualisées. Voici le type de conseils fournis par les fiches pays (le site en compte environ 130!), sur des destinations diverses telles que la Croatie ou encore Bali :
Pour voyager en bonne santé en Croatie…
Pays bien organisé et habitué à recevoir des touristes de plus en plus nombreux, un voyage en Croatie est à faible niveau de risques.
L’hépatite B est dans la moyenne européenne, de même que le VIH. Mais l’hépatite A est plus fréquente que dans l’UE : la vaccination est recommandée, mais ce n’est pas un drame si le voyageur de courte durée ne la fait pas.
Il y a un peu de rage animale, mais qui ne concerne que très peu en pratique le voyageur de base. En revanche on ne négligera pas le risque d’encéphalite à tiques d’Europe Centrale dans le nord du pays : vaccin souhaitable pour les chasseurs, pêcheurs, écotouristes…
Les épidémies de trichinose sont régulières : ne consommer de viande de porc et de sanglier que suffisamment cuite, et à cœur. Le risque de brucellose -certes occasionnelle- justifie de ne consommer de lait et dérivés que pasteurisés.
Les vaccinations recommandées sont universelles : être à jour du calendrier vaccinal français (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hépatite B) et éventuellement donc hépatite A.
Pour vos excursions, attention aux zones minées, en général bien indiquées (mais pas toujours), en particulier sur les anciennes lignes de front et territoires des séparatistes. En général, les conducteurs sont peu disciplinés, et l'état des routes moyen.
La mer est habituellement peu dangereuse (oursins, méduses)- la côte dalmate est très chaude en été : insectes piqueurs, vipères, scorpions et autres nuisances sont donc présents.
Ou à Bali…
Ile paradisiaque très prisée, la seule de l’archipel indonésien exempte de paludisme (à côté de Lombok, très impaludé). Bali est également la seule île bouddhiste de l’archipel qui en compte 17.508 ! Les habitants en sont néanmoins pudiques : il faut y éviter les tenues « légères », et le topless sur les plages.
Il n'y a aucune ressource médicale pour les cas graves : l'évacuation sur Singapour est alors la solution la plus simple. Attention également aux nombreuses contrefaçons pharmaceutiques.
La conduite est dangereuse et le réseau urbain saturé, ce qui engendre de nombreux accidents de la voie publique. Plusieurs autres dangers sont à prendre en considération : risque terroriste persistant, zone sismique, ferries souvent vétustes et piraterie maritime.
La diarrhée du voyageur y est fréquente, tout comme les parasitoses intestinales (amibes, Giardia, anguillule…) L'hépatite A et la fièvre typhoïde y sont très répandues : vaccinations contre cela très recommandées pour un voyage à Bali, complétant les vaccinations courantes que sont les tétanos, diphtérie, polio, coqueluche, et hépatite B (forte présence de HB dans toute l’Indonésie). Les taux de VIH/sida sont non connus. Une forte prévalence de la tuberculose est constatée et Bali est une zone d'épidémie de Dengue (saison humide, novembre-mars)
Ne consommer de lait et dérivés que pasteurisés (brucellose). La lutte contre la rage animale est efficace mais pas encore aboutie. Bali fait partie de la zone de présence de l’encéphalite japonaise : la vaccination recommandée sauf peut-être pour les séjours balnéaires de courte durée.
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