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Les Raspes du Tarn

Cette région de l'Aveyron représente toutes les richesses de la nature, ses vastes forêts de châtaigniers, ses chemins abrupts ou la faune est présente à chaque pas. Lorsque vous rentrez dans ces lieux comme en vase clos, votre vie d’avant disparaît. Vous rentrez en communions totale avec la nature et vous pouvez presque touchez cette force qui circule entre les arbres.

La puissance est partout. Les rivières coulent entre la roche et les arbres. On sent très bien que l’eau a mit des siècles pour tracer sa route à travers la terre et les rochers. Et parfois, le courant est si fort, que l’on sent la colère de la terre courir le long de la roche. Cette colère, que ni les hommes ni leurs constructions ne peuvent maîtriser, laisse des stigmates bien visibles pour ceux qui y sont attentifs.

Mais lorsque la nature est enfin apaisée, le promeneur des forêts rentre dans un autre monde. A chacun de ses pas, les odeurs de terres, de fougères, et de feuilles mortes l’enivre comme le plus puissant des alcools, et pénètre au plus profonds de lui .L’humain redevient alors ce qu'il est réellement : un élément intrinsèque de la nature. Il lui appartient. Lui qui pense la posséder et la maîtriser, s’aperçoit dans ces moments là qu'il est peux de chose et que malgré tous ses efforts pour la contrôler, la nature gagne toujours car elle peut renaître tel un phénix, de toutes les attaques de l’homme.

Lorsque la vie citadine m’étouffe, je pars chercher de la force dans cette région des Raspes du Tarn, je m’installe dans un coin de Village. Ce petit gîte de la Cabane du village d’Ayssènes, cette maison entourée de forêts, me permet de m’apaiser et de rentrer en communion avec la nature. Je peux ainsi puiser toute la force dont j’ai besoin afin de continuer.

Plus tard, lorsque je serai vielle je viendrais finir ma vie dans cette « cabane », je pourrais enfin vivre en osmose totale avec la nature. Ainsi, je mourrai à chaque automne pour renaître à chaque printemps. Je grelotterai à chaque hiver, et transpirerai à chaque été. La vie s’écoulera, paisible, telle le Tarn s’écoulant entre deux barrages.

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