L’histoire de la médecine du travail
A la suite de la seconde guerre mondiale en 1945, les différentes avancées sociales ont permis une meilleure protection de la santé au travail. Grâce à l’impulsion des syndicats principalement, la sécurité sociale permet aux travailleurs d’assurer leur intégrité physique et mentale dans le cadre de leur emploi.
La prévention des risques par la formation
Depuis 1945, les évolutions sociales ont entraîné dans leurs sillages des évolutions dans les méthodes de prévention. Si les premières formations préventions avaient pour effet de faire respecter les droits des travailleurs et ainsi les protéger des risques inhérents à leurs professions, son évolution naturelle, la formation management permet une meilleure compréhension globale du monde du travail. I est ainsi généralement admis dans le milieu médical que le travail permet la conservation d’une bonne santé autant sur le plan physique que psychologique grâce à une détection accentuée des risques sanitaires.
Une vigilance accrue
Des précautions supplémentaires sont prises après chaque fait mettant en danger la vie de travailleurs. Plusieurs cas d’accidents sanitaires auraient ainsi pu être évités ces dernières années grâce à une vigilance et un sérieux accru de la part de certains responsables.
L’entreprise est très souvent mise en cause dans de tels cas de négligence et la législation dans ce domaine se durcie. L’exemple du procès de l’amiante en 2007 démontre que la responsabilité de l’entreprise est engagée sur les problèmes de santé au travail. Grâce à cette sévérité, les risques de contamination par des maladies telles que les virus les plus graves (SIDA, hépatites…) sont plus facilement détectés.
Des risques invisibles à évaluer
Cependant, le lieu de travail n’est pas le seul facteur de risque lorsque l’on évoque le problème sanitaire. En effet, l’environnement quotidien, familial et privé du travailleur rentrent aussi en ligne de compte lors de tels diagnostiques. Les facteurs sociaux sont également pris en considération. Ainsi, les risques liés au travail ne sont plus uniquement dus aux postes occupés physiquement. Les risques de burn-out, liés au stress sont maintenant une cause majeure de préoccupation pour les entreprise. Ce sont ainsi 20 milliards d’euros de déficit par an que subit l’Europe à cause de dépressions liées au stress de personnes à responsabilités.
La prévention santé ne se joue donc plus uniquement au niveau physique, mais doit aussi déceler les risques invisibles liés à l’activité de l’entreprise.
Ces risques comprennent donc les risques psycho-sociaux, souvent la cause de burn-out ou de dépressions mais également de risques physiques comme l’exposition à certaines substances toxiques (le secteur du nucléaire…) ou encore les troubles musculo-squelettiques (TMS). Ce sont ces différentes catégories de risques qui représentent maintenant la priorité en terme de suivi sanitaire en entreprise, ce qui n’était que très peu le cas jusque-là.