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Consommation en circuits longs et circuits courts …. qui gagne ?

J’ai profondément confiance en l’homme et je pense que nous pouvons changer le système de l’intérieur. A mon avis, chaque consommateur peut changer ses habitudes de consommation dès lors qu’il ressent, et qu’il constate, qu’il a un intérêt certain à le faire.

En lisant les mots de cette citation, comment ne pas évoquer ou penser aux graves incidents déclenchés récemment par les agriculteurs, fermiers, éleveurs, demandant à l'Etat une bouffée d'oxygène pour continuer à exister …

Vous voulez un exemple parlant ? Récemment un documentaire présentait le cheminement d'un lot de côtes de porc vendu dans un supermarché de Rennes qui a transité par un abattoir roumain, suite à un stockage en Allemagne, avant de reprendre la route pour un conditionnement dans le Sud de la France, avant de finir enfin sur l'étal de cette grande surface.
Et je vous passe le grossiste, et la centrale d'achat, autant d'intermédiaires et bien sûr de valeur ajoutée empilée finalement réglée par nous les consommateurs, pour un porc élevé en ….. Bretagne à 40 kilomètres de son lieu de vente, par un fermier vendant à perte ses bêtes.

Comment ne pas parler du scandale très médiatique de ces plats préparés à base de boeuf, contenant du cheval en provenance de l'est et conditionné en France: à nouveau, les consommateurs bafoués et payant le prix fort.

Le commerce de boucherie est un circuit court: à la boucherie Baysse en plein coeur de Saint-Sulpice sur Tarn, les bêtes sont sélectionnées et choisies par le boucher chez les éleveurs aux alentours, pas d'intermédiaires à part l'abattoir, des liens humains amicaux entre commerçant et producteur garantissent la qualité des viandes présentées.

Et chacun s'y retrouve, à commencer par nous les clients de la boucherie : un prix juste pour une qualité sans égal, une viande prête quand elle est proposée sur l'étal, les agriculteurs gagnent leur vie, sans avoir à réclamer à quiconque un complément pécuniaire tout en préservant leur savoir-faire, c'est à dire une qualité d'élevage et une qualité de travail que nous retrouvons sur l'étal de notre boucher.

Intelligence, rationalisation et minimalisation des circuits s'imposent avec plus de confiance entre les acteurs. Connaissance commune des conditions d'élevage des animaux, de l'environnement, des prés et des champs des agriculteurs, des locaux dans lesquels les bêtes passent les nuits et les journées de mauvais temps, et celles de l'hiver, de l'alimentation, bref, il s'installe une grande simplicité dans les échanges puisque rien n'est tut, caché, mêmes les prix sont discutés bêtes par bêtes.

“Et l'emploi ?” donnerons comme principal argument, les défenseurs de la grande surface, comme une évidence anti-chômage. Le commerce local ainsi que l'artisanat, les petites et très petites entreprises selon les données de l'I.N.S.E.E est le vecteur le plus générateur d'emploi de toute les formes d'entreprises. La boucherie Baysse illustre tout à fait cette vérité puisque l'entreprise a embauché trois personnes en deux ans, à temps plein …

Le commerce local, un circuit court, qui représente une solution, mais aussi, une plus grande qualité de produit, un conseil, l'absence d'anonymat donc un service plus adapté, personnalisé et avec lequel vous serez reçu dans un climat chaleureux.

A votre avis, qui est le grand gagnant du commerce local ????

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