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Les associations face au cercle vicieux de la crise

La crise financière qui sévit en France comme dans le monde entier a un effet dramatique sur les conditions de vie des plus pauvres de nos concitoyens. Ceux-ci ont donc plus que jamais besoin du soutien des associations, d'autant plus que l’État, lui-même confronté à ses équations budgétaires complexes, ne leur est pas toujours d'un grand secours. Mais dans le même temps, toujours à cause de la crise, les subventions octroyées à ces associations sont en chute libre. Les organismes associatifs se retrouvent donc face à un déséquilibre énorme entre le nombre croissant de projets à mener et le manque criant de financements.

La notoriété pour compenser la baisse des subventions

On a beaucoup parlé récemment dans les médias des coupes votées par l'Europe dans son budget octroyé aux banques alimentaires. On a même pu voir certains responsables de ces associations sur les plateaux de télévision. Malheureusement, toutes les associations souffrent de la diminution des subventions publiques. Et si les plus grosses arrivent à anticiper cette baisse de financements en se faisant connaître du grand public à la télévision, ce n'est pas le cas des plus petites structures, beaucoup plus nombreuses, qui représentent pourtant la majorité des actions menées.

L'autoroute de la collecte de dons

En matière de dons collectés, une large majorité des sommes va à de très grosses associations, qui ont eu l'opportunité (et les moyens financiers) de se faire connaître auprès des donateurs. Mais le vaste réseau d'associations plus petites, qui constitue un vivier énorme d'actions solidaires pour les personnes en difficulté, est loin d'être aussi bien loti, alors que ces structures interviennent justement au plus près des donateurs.

La nécessité de « penser local »

Dans cette période où chacun peut voir autour de soi les difficultés rencontrées par ses concitoyens en terme d'emploi, de logement, ou tout simplement de bien-être, il serait bon que les dons se recentrent sur des associations locales, qu'elles soient axées sur le caritatif ou sur l'insertion. En effet, on peut déplorer que certaines causes humanitaires semblent plus « vendeuses » que d'autres : un ouragan dans un pays lointain est-il vraiment plus émouvant pour les foules que la détresse quotidienne d'un sans domicile sur le trottoir d'en face ? Peut-être serait-il bon de rappeler aux donateurs que le principe « acheter français » peut aussi s'appliquer dans le secteur solidaire..

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